QU-rien de palpable2
Carré des mouettes.
J'étais chez mon père couché sur le gazon et j'ai été inspiré par les sens. Rien de palpable. Je l'ai retravaillé plusieurs fois. Pas encore parfait, mais il est fini car déjà présenté
Rien de palpable2 :
Couché au sol
Sol-i-terre
Je paresse en pleine conscience
Je regarde la verticalité de l'horizon
le vent y glisse sur fond de vert gazon
J'aimerai qu'il me caresse
Ivresse
Mais sa légèreté physique
Psychique
L'empêche d'une tel prouesse
(Son)
J'entends le son du vent
Il m'assaille
Me Cisaille
J'aimerais qu'il me berce
Me Transperce
Mais il n'est qu'ondulation
Onde qui se meut, meurt par lui-même
Ce qui m'empêche de m'endormir avec lui
(Vision)
Au loins
Pas loin
Je regarde le rayon lumineux
Radieux
Il me transperce le nerf occulaire
Circulaire
J'aimerais être aussi rapide que lui
Mais sa masse est infiniment absente
Et la mienne définitivement présente
(Goût)
Un léger goût de lendemain de veille
Sommeil sur mes papilles
Insipide et pâteux
J'aimerais qu'ils papillonent
Qu'ils S'envolent
(Odorat)
Je ne sens rien
Rien n'arrive au circonvolution de ma fosse nasale
Pour ne pas dire banal
J'aimerais sentir le printemps
Quatre temps
Cette douce arôme tant attendu
Cette absence m'empêche de rêver
Je paresse en pleine conscience
Prescience
Sans rien de concret
Discret
Rien de palpable
A table dit mon père
Fin de ma période onirique