N3-je suis un fouark-v1
10JA2016
C'est une nouvelle que j'ai écrit pour mes garçons. Depuis deux ans ont jouent dans un grandeur nature et je joue un orc, voici donc son histoire
Je
suis un Fouark
Je
suis un Fouark, un orc du
Nord, et ceci est mon
histoire. Celle de ma famille, de mes ancêtres et celle de ma
progéniture, si elle me survit. Je suis vieux maintenant. Mes
soirées se terminent ici, dans cette taverne. Je n'ai plus la force
d'autrefois, mais je finis toujours par me trouver quelqu'un
pour lui péter la gueule.
Je radote un peu et je suis dur d'oreille, alors tous
mes potes sont tannés de m'entendre. Remarque, j'ai peux-être tué
les plus fidèles.
Un
jour, un petit être chétif est venu me parler
de mes exploits, de mon passé glorieux. Il savait m'amadouer.
Il m'a parlé de ma force, de ma légendaire masse. Celle avec qui je
dors, celle avec qui je pète. Celle qui m'a été donnée par mon
père… Après réflexion, il ne voulait justement pas ma donner!
Cela lui a coûté
la vie. Bref, ce
petit être c’est
mis à me questionner sur ma vie. Encore et encore. Au début,
c'était drôle, enfin une oreille attentive à mes exploits, mais
après une semaine. Il commençait
à me taper sur les nerfs.
À plusieurs reprises,
j'ai essayé de l’écraser sous le poids de ma masse, mais le
maudit est rapide.
Sans
arrêt, il prenait des notes dans
un petit calepin. Au
début, je ne posais
pas de question, mais un
jour, ben un soir, cela
m'a intrigué et sous la menace, il m'a avoué qu'il voulait écrire
un livre sur moi. Tout
le monde connaît le vieux Fouark, mais personne ne connaît toute
l'histoire de ma famille. Il
y a bien quelques
histoires qui circulent
de gauche à
droite sur moi, mais rien
qui reflète correctement l'histoire de cette
fière famille guerrière
avec ses
nobles lois : si
tu es faible, tu crèves ... par exemple.
Là encore, il a failli trépasser.
En
me suppliant
de ne pas le tuer,
il a réussi à me
convaincre
que je devais raconter
mon histoire pour montrer les vraies valeurs du guerrier Fouark. Pour
que mes traditions perdurent
dans le temps. Alors j'ai accepté de ne plus essayer
de le tuer,
pis en plus, il payait la bière. Alors voici mon histoire.
Je
suis un Fouark et je suis né en pleine guerre d'indépendance du
peuple orc du nord.
Ma mère en pleine contraction trucidait
une demi-douzaine
d'humains, lorsque
je fus évacué. C'est
un coup de sa hache qui coupa le lien maternel. Deux
autres
frères ont
suivi. Nous sommes
des triplets.
Nous dûmes rester 3 jours
sous
les cadavres, car la bataille dura 2 jours. Cela prit une journée à
ma mère pour nous
trouver
sous les décombres. Mon premier repas fut
le sang des victimes de ma mère. J'aime le goût des humains. Ce
doux nectar qui me rappelle mon enfance.
C'est drôle, le petit écrivain devient
un peu pâle, lorsque je lui dis que j'ai faim.
Ma
constitution naturelle fut rapidement reconnue par mes frères
et mes sœurs
plus âgés.
Même si nous sommes des
triplets, je suis né le premier. J'étais le plus gros et je me suis
toujours arrangé pour rester le plus gros. Dès
l’âge
de cinq ans,
j'étais devenir le chef de ma famille. Bon disons le deuxième, il y
avait encore mon père qui me crissait une volée lors de conflit.
Par respect pour ma mère, c'était neutre. Je
mesurais déjà cinq
pieds à cet âge. Un orc
ça pousse vite. Dans
ma famille, lors de conflit, d’obstination, de
décision ou simplement
pour le plaisir. Il y a combat. Le plus fort à raison que cela soit
vrai ou faux, il a raison. C'est
la loi du combat de la raison.
Cela amène quelques
situations
cocasses,
mais l'important c'est de gagner. Un jour, j'avais décidé de faire
un feu dans le salon et bien j'ai gagné et la maison a brûlé.
Malgré, la perte non négligeable cela fut bénéfique. Nous avons
attaqué une famille de fermiers dans la contrée voisine pour leur
prendre leur maison. Elle était vraiment plus confortable que notre
ancienne maison. Donc, cette manière de régler
nos conflits est une force. Elle est toujours positive malgré les
apparences initiales.
C'est
notre arrière-grand-père Isidore Fouark qui a instauré cette loi.
Il est rapidement devenu
le chef suprême de tout le clan du Nord, les
plus forts. Ma famille vient du Nord. Dès le
tout jeune âge, nous
sommes confrontés
aux
dures
conditions
extérieures.
Cela nous endurcit. Fais
de nous des guerriers. À un
an, nos parents nous
jettent
dans la neige et ferment la porte de la maison. Pour
être plus précis, c'est notre père qui nous crisse dehors. Je vais
tout expliquer
ça plus loin. Nous devons
survivre une semaine.
Plusieurs meurent,
mais ceux
qui survivent
méritent
de survivre. Cela fait de nous un peuple fort et résistant. C'est
la loi du droit de vivre.
Bon… Si je veux que l'histoire de ma famille soit respectée, je
n'ai pas le choix de commencer par le premier. Le premier Fouark qui
vient s’installer dans les terres nordiques. Le vrai, le
visionnaire qui a vu que cette terre aride et glaciale était
parfaite pour installer sa horde. Il y a 200 ans Brutus Fouark est
arrivé dans la région de Frettencriste, un samedi… Aille le cave,
tu marques vraiment tout ce que je dis. Té ben tata, je ne sais pas
quel jour il est arrivé. Je lui mautadine une claque en arrière de
la tête. L'écrivain alla revoler 2 mètres plus loin. Comment il
s'appelait donc l'écrivain… Ah oui, Joe. Ti-Jos les barniques. En
fait, il s'appelle Louis-Joseph Lechétif. Ben, c'est ben trop long,
pis snob, alors c'est juste Ti-Jos.
Bon… UN SAMEDI. Brutus arriva. Il venait du Sud. Il était parti
de sa terre natale, car c'était un visionnaire. Il n'était pas
d'accord avec le droit de vie de tous les orcs. Selon lui, il devait
y avoir une race pure. Une race supérieure. Le laisser-aller des
orcs, allait causer leur perte. Laisser forniquer et se reproduire
les petits, les faibles, les chétifs allaient tout droit vers un
cul-de-sac évolutif. Il y avait même du monde qui parlait
d'intelligence et de diplomatie. Non, mais c'est quoi cette
affaire-là. Nous les orcs il n'y a que la force et la guerre
d'important. Le reste c'est faible, c'est impur. Il faut faire de
l'eugénisme. Aille! C'est un des seuls mots de neuf lettres que je
connais, alors on ne rit pas.
Donc mon ancêtre partit seul. Il kidnappe avant de partie un super
spécimen de femelle orc. Ben selon ses critères. Elle mesurait 6
pieds 2 avec de bonnes dents et de bonnes hanches. Elle se
prénommait Roberte Poilomenton. La tâche ne fut pas facile, elle
résista. Après une couple de coups de poing dans face, elle finit
par s’évanouir. La transporter ne fut pas facile non plus. Son
désir de fonder une tribut forte et supérieure lui donna la force
nécessaire.
Après plusieurs combats, il réussit à avoir enfin son premier
enfant. Malheureusement celui-ci n'avait vraiment pas les caractères
physiques désirés par notre fondateur. Il ne mesura que 5 pieds 11
à l'âge adulte. Lorsqu'il était jeune, il était tout chétif.
Toujours collé après sa mère. C'est justement là, le problème.
Lorsque Brutus décida que ce premier fils n'était pas bon et qu'il
fallait l'éliminer, Roberte n'a jamais voulue. Elle s’est défendue
en crisse et a gagné. Ptitomme Fouark survécut. Il était
différent. Il discutait s'en cesse avec son père et argumentait. Ta
gueule, pis obéi!! Mais rien a faire, malgré les baffes qui
recevait, il parlait sans arrêt de la lune, du soleil, de la beauté
de la nature et de la politique étrangère. Cela ennuyait pour
mourir Brutus qui ne comprenait rien à tout le charabia que
vomissait Ptitomme à ses oreilles. Par contre, Roberte
l'encourageait. Le couple eu au total 27 enfants, par contre
seulement deux enfants survécurent à l'épuration (Ptitomme et
Fafor). Brutus utilisa une autre tactique pour empêcher que Roberte
l'empêche de faire sa sélection. Il instaura le rite de passage
d'un an. La loi du droit de vivre. C'est le père qui élève les
enfants pendant leur première année de leur vie. Il leur montre à
être dur, à se battre, à vaincre. Un an d’entraînement pour
finalement avoir leur épreuve de droit à la vie. Cela semble un peu
rapide pour vous humain, mais nous les orcs notre croissance est très
rapide. Nous ne sommes pas des larves comme vous à la naissance.
Après 2 jours, on marche. Après une semaine, on peut manger de la
viande. Après 6 mois, on mesure environ 3 pieds. Prêt à affronter
la vie ou la mort. L'épreuve est dure, le pourcentage de survie est
faible, surtout pour cette première génération d'épuration. Un
seul enfant fut digne, mais quel enfant : Fafor Fouark. Un
guerrier; une machine à tuer; une machine à survivre. LE sacrifice
fut extrême pour Brutus. Sa foi fut ébranlée plusieurs fois.
Avait-il raison? Sa lignée sera telle parfaite comme dans ses
utopies. Il mourra dans le doute, mais l'avenir lui donna raison. Les
Fouark sont une famille supérieure. Plus forte, plus rapide, plus
dangereuse que celle des orcs du sud.
Avant de continuer l'histoire de ma famille. Il est important de
parler un peu d'une autre branche de ma famille. Une branche un peu
faible comparer au Fouark que je suis, mais quand même digne de
mention. Parlons un peu de la descendance qu'engendra Ptitomme
Fouark. Le premier enfant de Brutus, celui qui ne fut pas
sélectionné.
Cet enfant était différent. Il n'aimait pas la guerre. Il s'amusait
à faire des constructions avec les branches mortes de la cour. Il
fréquentait aussi une sous-race : les gobelins. Il y avait un
clan de gobelin qui habitait dans une montagne juste à côté d'où
il habitait. Il était plus souvent avec eux qu'avec sa famille. Il
les trouvait même intelligents avec toutes leurs inventions de
machine. Il espérait même devenir ingénieur. Au grand désespoir
de Brutus. Au fils des années, il réussit à aller à l'école
d’ingénierie des gobelins. Son intelligence, supérieure à la
moyenne des orcs, lui permit cet exploit ou plutôt ce déshonneur.
C'est durant cette école que le lien entre la famille Fouark et la
famille Gouark (gobelin) fut uni à jamais. Ptitomme tomba amoureux
de son éducatrice qui s'appelait Globellette Gloute. Ils furent
amants pendant des années, sans se faire prendre, malgré les
soupçons du mari Freluet Gouark. Pendant cette période, Globellette
eu plusieurs enfants mort-nés. Ils étaient tous assez gros. Ils
avaient tous une drôle de bette, pas trop gobelin. Mais le tout
éclata vraiment au grand jour lorsque Globellette mit au monde un
enfant gigantesque. Un enfant vivant et très vigoureux. Cet enfant
était de toute évidence un hybride mi-gobelin mi-orc. Sa taille,
son appétit infini, son caractère belliqueux, sa croissance très
rapide était de toute évidence des caractères d'orc. Ils le
nommèrent Gros Gouark. L'enfant fut accepté par le mari, mais tout
le monde savait que ce n'était pas un Gouark mais un Fouark. Pour
cette liaison illégale, Ptitomme fut chassé de la montagne.
Il ne voulut pas retourner auprès des siens, trop différents. Il
partit donc vers le sud où il finit par devenir prêtre dans un
monastère. Il eut un autre enfant nommé Prabo Fouark avec une
magicienne du nom de Ellelise Bocou.
Les enfants de Ptitomme furent marquants dans l'histoire. Le premier,
Gros Gouark fut le géniteur d'une lignée de super gobelins. Même à
travers les mélanges génétiques de ses descendants. Toute sa
progéniture avait une physionomie prédominante chez les gobelins.
Ils étaient plus grands, plus forts : des guerriers. À cause
de cette hybridation, nous considérons maintenant les Gouark comme
nos cousins.
L'autre enfant de Ptitomme, engendra une famille de
guerriers-magiciens. Même si la magie, ça n'existe pas, cette
lignée fait des choses bizarres. Je n’ai jamais compris comment il
faisait pour faire apparaître des lapins dans leurs chapeaux lors de
notre rencontre familiale. J'ai plusieurs fois écrasé le lapin pour
vérifier que c'était vraiment un lapin. Jamais compris leur truc,
car la magie ce n'est qu'un truc pour les niaiseux. Une affaire de
faible.
Une fois tous les trois ans, il y a la grande fête de Fouark. Lors
de cet événement, on voir tout la puissance de la famille Fouark.
C'est là que j'ai vu la pas magie de cette lignée de Fouark. Les
Gouark sont aussi invités. Ostie de gros party. On se tape sa gueule
tout la fin de semaine. Il y en a toujours un ou deux qui meurent.
C'est des faibles. C’est souvent un Gouark. Ils sont forts, mais
rien à comparer à la ligné sélectionnée de Brutus. Moi, Gregor
Fouark, j'ai gagné pendant 20 ans le concours du plus fort. Il y a
eu des années où mes frères jumeaux me donnaient un peu de fil à
retorde, mais je gagnais toujours.
Écrit, écrit ça Joe., c'est moi le plus fort. J'ai par contre
perdu mon titre il y a 5 ans. Que voulez-vous, je me fais vieux.
C'est l’aîné de mes frères qui m'a battu : belle génétique.
Bon ça, c'était le coté non sélectionné des Fouark. C'est quand
même pas si pire. Je dis non sélectionné, mais les géniteurs de
base sont de très bon géniteur. Brutus était un super orc et que
dire de Roberte une surfemelle capable de confronter n'importe quel
mâle orc du sud.
Maintenant, le côté sélectionné, celui qui a fait de nous une
famille si forte. Brutus et Roberte n'ont eu qu'un enfant
sélectionné : Fafor Fouark. Le dixième sur un total de 27.
Tous les autres ont été rejetés. Que dire de Fafor? C'est lui qui
fut à l'origine de la première expansion de la horde du nord.
Fafor avait des idées de grandeur. Il était tanné d'être entassé
dans la même petite cabane avec ses parents et sa progéniture. Il
rêvait d'un village entièrement peuplé orc qui dominerait le nord.
Lorsqu'il était allé cherche sa femme dans le sud, il avait aperçu
un petit village humain d'environ 1000 habitants. Ce village
s’appelait Louin-onor et était à environ 5 km de leur demeure.
C'était idéal pour débuter son expansion. La première étape du
plan qu'il avait élaboré était de se créer une armée. Après
plusieurs années de travail acharné, il réussit donc a avoir 19
enfants ayant passé l'épreuve. Lorsqu’enfin le plus jeune eut la
capacité de combattre, soit 2 ans, son armée était devenu réalité.
Il décida d'envahir Louin-onor avec uniquement sa famille. C'était
risqué, il le savait, mais il savait aussi la force de la famille
Fouark : la plus forte. Après l'élaboration d'un plan, ma foi,
plutôt simple, mais très efficace, attaquer la nuit et tuer tout le
monde. Ils passèrent à l'action avec un ratio de 23 orcs contre
1243 humains. Les pertes furent lourdes. La majorité du clan
Fouark fut tuée. Il ne resta que Fafor, Roberte et Isidore, le fils
le plus fort de 19 enfants. Brutus périt dans cette attaque. Il
faut ben mourir un jour disait-il souvent. Il est mort en Fouark,
dignement, la mort vain le chercher. Il étranglait deux humains avec
sa main gauche. coupait 4 humains avec sa hache de la main droite et
explosait la tête d'un autre avec un super coup de pied, lorsque 9
hommes l'embrochèrent avec leurs lances. À 1 pour 50 le ratio
commençait juste à être un défi. Malgré cette grande perte, la
victoire fut grande. Tous les humains furent tués. Après le
combat, comme la tradition le voulait, chaque orc fut brûlé avec
ses victimes dans un feu séparé. Le feu de Brutus fut le plus
imposant.
Cet exploit fut vite répandu dans la communauté orc. Avec un
message de la part des Fouark. Si vous voulez participer à la
construction d'une horde d'orcs puissante et surpuissante venez-vous
installer à la ville Louin-onor. Il était aussi question d'épreuve
pour être accepté dans cette ville. C'est Isidore qui prit les
commandes et il réussit... Je pris une pause à ma narration, une
fierté dans mon regard en pensant à cet ancêtre qui avait réussi
une telle prouesse. C'était mon aïeul et j'étais son fière
descendant. La soirée fut particulièrement coûteuse pour Ti-Joe,
j'avais soif. Mais après 6 bouteilles de fort et une vingtaine de
bières, je crois que j'avais atteint mes limites. Ah Joe. ,il y a
juste toi qui me comprends. Je t'aime. Je l’enlaça et m'écroula
sur lui. Lors de ma chute, je me fends le front sur le bord du
comptoir. Le pauvre Joe. a eu moins de chance, sous mon poids, je lui
casse les deux bras et failli le faire mourir par asphyxie. Ils ont
dû s'y prendre à trois pour réussir à le libérer de mon
étreinte. Pour mon front, cela guérir en 5 minutes. Tu sais nous
avons la régénération dans ma famille. C'est justement Isidore qui
apporta cette habilité chez les Fouark. Ah Isidore, c'est vraiment
lui qui a fait de nous cette si grande famille de guerrier. Mais
l'histoire de ma famille du prendre une certaine pause, car e minable
Joe. n'a pas nos capacités de guérison. Il a été incapable
d'écrire pendant deux mois. Ben pour dire vrai, cela commençait à
m'énerver, l'alcool aidait, mais pouffff j'avais besoin d'action!
J'avais entendu dire qu'il y avait une invasion de titans dans
l'ouest. L'attaque des titans avait même réussi à détruire la
muraille de protection que les minables humains avaient érigée pour
se protéger des invasions des contrées sauvages. Non, mais il faut
tu être couard pour se cacher derrière un mur, pouff! Mais mes
fils étaient là bas et ils payaient cher pour chaque titan abattu.
Je suis donc allée me dégourdir un peu et en même temps renflouer
un peu mes coffres. Bon… mes coffres sont pas vraiment vides, mais
maudit que j'aime ça, moi, l'or et les pierres précieuses qui
brillent. J'en veux toujours plus. Nous étions dans la section des
explorateurs, c'était supposé d'être la plus dangereuse, mais bon,
j'ai pas vu beaucoup de danger là. La meilleure défense c'est
l'attaque, un autre maxime Fouark. Ma masse en a écrapouti pas mal
de têtes de titans. Les humains avaient une espèce de patente pour
les aider à atteindre l'endroit vulnérable des titans. Une patente
inventée par les gobelins qui leur permettait de voler. Un TDMG. Moi
j'appelais ça un Tireux De Maudit Gouark. Il paraît qu'il y a avait
eu un Gouark dans les inventeurs. Mais nous les orcs Fouark, on a pas
besoin de patente, on a juste besoin d'une bonne masse. Le truc était
simple, il fallait juste leur péter la nuque. Donc on grimpait sur
le titan et vlan pis crounech et c'était fini.
Après deux mois, le tout fut terminé. Comme d'habitude, ils nous
donnèrent plein de médailles honorifiques comme quoi notre famille
avec eu un impact décisif dans la victoire. La cérémonie fut
longue, pénible et soporifique. Je me suis donc endormi. Comme à
mon habitude, j'ai émis quelques bruits de ronflement qui parait-il
nuisait à la continuité du discours final. Lorsque je me suis
réveillé. Ils étaient quatre à me foutre des baffles pour me
réveiller. J'ai le sommeil profond. Le pauvre humain qui était le
plus proche de moi a payé de sa vie son mauvais choix de
positionnement. Je suis un peu irritable à mon réveil. C'est drôle,
il a eu un moment de malaise lorsque ma masse a effoiré le crâne du
gars et que son cerveau a revolé sur la grande prêtresse des
humains qui faisait son allocution. Je crois qu'ils ont accéléré
un peu la cérémonie après ça. Non , mais crisse de niaisage tout
ça, je me suis levé pris ma médaille, elle était en or… yes!
J'ai crissé mon camp à la taverne la plus proche pour me saouler.
Après 3 jours et 3 nuits, lorsque j'ai fini le dernier baril de
rhum, ben j'ai crissé mon camp de cette ville de tourlouse...
d'humain. Je suis retourné chez moi, là où le monde sait boire,
avec ma médaille en or et mes trophées personnels. Je fais une
collection de tous les auriculaires de mes adversaires. Vu le nombre
impressionnant de mes victimes, c'est ce que j'ai trouvé de plus
petit, je fais de jolis colliers avec. Bon, pour les titans, j'ai
juste pris un poil d'orteil, cela va faire office de corde pour mes
colliers.
Le voyage de retour fut sans incident majeur, la routine quoi! Pillé
4 fermes, été l'instigateur de 2 émeutes, fait un combat singulier
contre un paladin que je trouvais prétentieux ainsi que plusieurs
réclamations de droit de passage sur mon chemin. Petite explication,
chaque chemin que j'emprunte devient ma propriété, alors si je
rencontre quelqu'un sur MON chemin, il me doit de l'argent. Question
de logique. La majorité des personnes rencontrée comprennent la
situation de ma supériorité et me donnent sans trop rouspéter de
l'argent. Je ne suis pas difficile, n'importe quoi fait l'affaire,
une pièce suffit. Le plus fun, c'est quand ils ne veulent pas payer.
Je leur en crisse une tabarnac. Et la je suis un peu plus gourmand.
Je prends deux pièces.
Donc après cette belle petite ballade divertissante, je retrouve
enfin ma chaise dans ma taverne. Ti-Jos s’était remis de ses bras
cassés et m'attendait impatiemment. Ben moi, tout ça m'avais donné
le goût de parler, alors Ti-Jos a été servi. J'ai repris mon
histoire sur la vie d'Isidore. LE Isidore, celui qui a révolutionné
notre famille, le deuxième grand architecte de la génétique des
Fouark. Brutus était l'instigateur, le visionnaire. Isidore fut le
chef d'orchestre, le génie.
Donc comme expliqué avant la petite interruption ludique, les Fouark
avaient maintenant une ville et elle devait être repeuplée. Mais
pas n'importe comment, Isidore connaissait très bien les ambitions
de Brutus, son grand-père. Souvent, il avait écouté son grand-père
expliquer ses règles, ses idées pour la création d'une super
famille d'orc, ses principes de sélections du plus fort. Il était
le plus assidu à de toute la famille, Isidore allait honorer son
grand-père. Il allait faire de Louin-onor LA ville des Fouarks et
les Fouark LA famille la plus forte des orcs.
Ce n'est pas pour rien qu'Isidore fut parmi les survivants. Isidore
était gigantesque, il était d'une forte surorquienne. Ces habilités
au combat une beauté, un don du démon. Il avait appris de son père,
de son grand-père, de sa mère et de sa grand-mère. Il étudiait
aussi ces adversaires, chaque combat le rendait plus fort. Chaque
technique vu était automatiquement assimilée : c'était
Isidore l'indestructible. En combat, il se transformait, sa force
primaire surpassait son corps. Chaque parcelle de son être
s'activait, il devenait fou. On nomme maintenant cette technique la
rage Berserker.
Des orcs d'un peu partout arrivèrent au village. Des orcs assez
impressionnants. Des mastodontes, des musclés, des grands… et
quelques petits qui ne survirent pas. Mais pour être accueilli dans
la ville, dans cette ville qui devint plus tard notre capital orc,
une épreuve devait être réussi, personne ni échappait, personne.
L'épreuve était simple, affronter Isidore et survivre. Beaucoup
payèrent de leur vie leur prétention d'être suffisamment fort pour
cette ville. Le combat arrêtait lors de la mort du prétentieux ou
par la réussite d'avoir infligé une blessure à Isidore. Si tu
pouvais toucher le grand Isidore, même si cela était infime, tu
méritais la vie et le respect de la tribu qui s'agrandissait de jour
en jour. La majorité des candidats n'infligeait que de légères
blessures à Isidore. Par contre, certains combats étaient plus durs
de conséquence pour Isidore, de profonde blessure qui normalement
aurait laissé la victime morte ou en longue convalescence. C'est
par cette épreuve que mon aïeul comprit son pouvoir de régénération
supérieure. Son corps s'autoréparait. Une mutation qu'il inclut
immédiatement dans la lignée de la famille Fouark.
Après trois ou quatre ans de sélection, la ville de Louin-onor
commençait à se repeupler : 500 orcs sélectionnés étaient
dans la ville. Isidore était le chef incontesté, il formait son
peuple au combat, il enseignait aussi la vision de Brutus. Il
instaura donc le droit de vie pour tout citoyen de la ville. La
population ne se développait pas vite par la natalité, mais que de
merveille génétique sortir de cette sélection. Isidore avait
plusieurs femmes, mais toutes avaient été choisies pour leur
capacité à la régénération. Elles respectaient aussi les
critères de base de la sélection du plus fort. Isidore structurait
sa lignée, méthodiquement, il créait les Fouark d'aujourd'hui.
Nous les orcs sommes un peuple expansionniste, alors notre clan fit
de même. Isidore forma une armée de guerriers redoutables.
Rapidement toute la région de Frettencriste fut occupée par les
orcs du Nord. Le règne d'Isidore fut un tournant dans l'histoire et
nous avons été respectés par les autres races. Ils nous ont
écoutés, plusieurs fois, les humains nous ont cédé des
territoires par peur de représailles de notre part. ''Hein! Ti-Jos
votre peuple c'est des peureux.'' Je lui ai frappé fortement dans le
dos. Bon, peut-être encore un peu trop fort, car il revola encore 2
mètres plus loin. Je m'excite un peu lorsque je bois et que je
parle de mes ancêtres et surtout d'Isidore. Mais Ti-Jos commençait
à faire un orc de lui. Il se releva et dit j'ai même pas mal. Je
sais très bien que ce n'était pas vrai, mais j'étais fière de
Ti-Jos. Je le retape, mais un peu moins fort cette fois. Bon, où en
étais-je? Ah oui le domination orc hahahaha!
C'est pendant cette expansion du peuple Orcs que Isidore découvrit
une autre caractéristique de notre famille : la masse. Et oui
la masse. Tu le sais j'espère Jos que nous on aime ça les masses!
Mais ce n'est pas juste de l'amour ou une préférence, c'est une
vénération pour la masse. C'est notre seconde moitié. Isidore
était dans une expédition de conquête dans les hautes montagnes de
l'ouest. Il attaquait un petit village en haut d'un sommet : un
village de moine. Lorsqu'un gigantesque humain en pagne apparu, une
énorme masse à la main. Et oui, c'est notre fameuse masse. Notre
emblème familial c'est Grossmass. Joli nom? Ti-Jos eu 2 secondes
d’inattention. Une jolie fille venait de rentrer dans la taverne.
Écoute là Ti-Jos… c'est important! J'ai du crier un peu trop
fort... je crois. Il fallut attendre 15 minutes pour que son silement
à l'oreille cesse un peu. Il m'écouta attentivement après. Donc
comme je disais, un énorme humain se dressa devant lui. Isidore
n'avait jamais vu un adversaire comme celui-là, tout était
différent. Il regardait et enregistrait tout de cet adversaire qui
déjà était une source immense de connaissance en technique de
combat. Ces mouvements étaient lents, mais puissants et précis et
il faisait tourner sa masse au-dessus de sa tête comme une
chorégraphie. La masse semblait le guider. Lorsque sans préavis, il
se précipita sur Isidore et le percuta violemment au plastron.
Isidore n'avait jamais été renversé par un adversaire, et encore
moins par un humain. Tout le monde était maintenant tourné vers
eux et tout combat cessa. Les orcs regardaient leur chef ne sachant
pas ce qui de passait et les moines quant à eux se mirent à
psalmonder des prières. L'humain s'adressa à Isidore : ''
Épargne mon peuple et je combattrai contre toi jusqu'à la mort, si
je gagne, ta horde quittera les lieux et ne reviendra jamais, si tu
gagnes, nous nous soumettrons à ta puissance, mais tu devras
épargner la vie de tous mes amis.'' Cela semble être un bon deal.
J'accepte. Un rond se forma autour des deux colosses. Des cries
d'encouragements de ma horde se firent entendre : pète-lui la
gueule; tue-le; t'es le plus fort; vivre les orcs; dû sans du sang…
Tandis que les moines méditaient intensément en direction de leur
champion. Encore avec une rapidité jamais vue, l'humain frappa le
corps d'Isidore avec sa masse. Aille tabarnac de crisse de calise que
ça fait mal. Isidore essaya vainement de s'approcher du combattant,
mais sa technique et surtout la portée que lui procurait sa masse
était une défense infranchissable. Le combat fut difficile pour
Isidore et de nombreuses blessures, sans aucune attaque de sa part.
Pour la première fois, une crainte l'envahissait, aurait-il trouvé
un adversaire qui le dépasse? Isidore absorbait la technique du
géant et enfin, il comprit la faille de la technique. Sans attendre
un instant de plus, Isidore se plongea dans sa technique de rage
Berserker, ses yeux changèrent. Une nouvelle énergie démoniaque
l'envahit, une lueur. Même l'humain fut surpris du changement dans
la physionomie du chef orc. Isidore poussa un cri de dément et sauta
vers l'humain. Il lui sauta à la gorge et lui planta ses crocs dans
la jugulaire. Un flot de sang gicla du cou de géant. Celui-ci fut
incapable de faire autre chose que de lâcher sa masse pour repousser
l'animal sauvage qui le dévorait tout cru. Au moment précis que la
masse quitta la main de l'humain. Isidore se propulsa en effectuant
un backflip spectaculaire et lorsqu'il retomba sur ses pieds, la
masse était dans sa main. Il sentit alors l'équilibre parfait de
cette arme et comprit immédiatement les principes inhérents à sa
manipulation. Dans le même mouvement, il fit tournoyer sa masse, et
oui c'était déjà sa masse, en transmettant toute la force de
rotation en un point unique… la face de l'humain. L'humain ne vit
rien et ne comprit rien d'autre, que sa masse, qui était sienne, il
y a une seconde allait le percuter violemment et probablement mettre
fin à ses jours. Effectivement, la tête de la masse fracassa la
tête du géant. La force de l'impact fit exploser celle-ci et le
corps sans tête s'écroula par terre sans vie bien entendu. Un
silence de mort s’abattit sur l'assistance. Lorsque Isidore cria :
Yé mort, détruisez toute cette marde d'humain jusqu'au dernier. Et
vive les Fouarks et leur nouvelle arme de destruction de... masse.
Haaaaaaaaa! Les prêtres rouspétèrent en disant qu'il avait donné
sa parole qui allait les épargner. Isidore leur répondit
simplement : J'ai menti hahahahaha!
Gregor en transe sortit sa masse et décalissa tout dans la taverne
et tua du même coup Ti-Joe et deux autres crétins qui ne comprirent
jamais ce qui venait de se passer. La même lueur de rage luisait
dans les yeux de Gregor, cette lueur transmise par Isidore; la rage
Beserker. Lorsqu'il ne resta plus rien à détruire et que tout le
monde était dehors pour boire leur bière, Gregor se calma et
contempla le ravage qu'il avait fait. Ouf! Cela fait toujours du
bien de faire le ménage, je trouvais que la déco n'était plus à
la mode. Il regarda Ti-Joe, ben ce qui restait de Ti-Joe. Il prit le
petit calepin ensanglanté de celui-ci et poussa négligemment son
corps pour pouvoir sortir. Il alla dans la chambre de l'écrivait,
une petite pièce très sobre : un lit, une chaise et un petit
bureau où était posé une pile de feuilles. Gregor, lu péniblement
le titre. La lecture n'était pas son fort. Il était écrit :''
Je suis un Fouark''. Gregor prit la pile de papiers et le calepin de
Ti-Joe et tituba vers chez lui. Bon, il faut que je me trouve un
autre écrivain. L'histoire n'est pas terminée, j'ai encore plein de
choses à dire sur ma famille. Sur la plus puissante famille Orc LES
FOUARK. Je vais essayer d'en trouver un plus costaud la prochaine
fois.