vendredi 23 janvier 2015

EZ-pro-creation lyrique-v1

19JA2015

Poème d'hiver où je dis n'importe quoi pourvu que cela sonne bien et soit farfelu
Exercice. C'est un jeu en ce lundi soir
Hiver, moi, grotte, état d'esprit, froid, mon bureau, la lumière,
décrire l'endroit que j'écris

C'est mes inspirations pour le texte qui va suivre

Pro-création lyrique

Rythme inventé du poème d'hivers
Cette mélodie de syllabes m'éclate
C'est une explosion du créateur assis sur le nuage noir de sa chaise

Dans une pénombre certainement électrique
Les doigts décimales du pouce à l'index sautent
Ils gigotent sans rythme régulier
Par saccade
Par spasme

Une idée d'un texte s'éther du crane circulaire (ou épileptique)
Il y a osmose matériel d'une inspiration chaotique
Ce vilebrequin coquin hein!
M'ins-pire comme un requin affamé par les consonnes

Il doit y avoir stabilisation de l'immatériel
Équilibre des points et des virgules
Des A et des Z
Des ronds et des boulons

Le lecteur s’intrigue de cette chanson visuelle
Ne comprend que les cons qui sonnent sur chaque ligne
Désarçonné par ce jeu cellulosique
Il s'évade du cortex planétaire et voit y elle-même

Mais reculons en avant
Au début de l’œuvre
Il y a une tête sur deux épaules
Qui consume son temps
Qui pianotte son esprit

Mais reculons en distance
D'un cubitus de mon bras
Qui a t-il d'intelligent la bas
Un flux métal et vital
Il y a moi

Mais avançons dans le passé
Détruisons la conception du germe initial
Initions un monde perpendiculaire au bureau triangulaire
Ce triangle rectangle à quatre coins

Nous observons une situation aux angle ésotériques
Dans son coin, une étoile biologique dessine des épilepsies
Sinon c'est la crise
Elle doit dormir le soir pour se réveiller la nuit
C'est une diode nocturne

Pourquoi cette activité systémique
Du fond de sa grotte paléolithique
Les chocs s’entre-choc perpétuellement
Il y a activité neutronale

Un désordre bien organisé complète la peinture de cette fenêtre sur ce monde
Monde pro-créateur où il y a inversion du régulateur d'entropie d’estropié
Une version poly-industrielle poly-mandibulaire poly-dextrielle d'une réalité

Bref c'est la fin du processus de pro-création lyrique
Un œil qui s'ouvre sur l'univers noir du trou
Vers un abysse mensuel et usuelle
Vers un décompte de dix



GD
EY-passe le temps-v1

19JA2015

Passe le temps

Je texte
Je livre
Je guitare
C'est mes passe-temps

Mais présentement, je guitare pas mal
Je livre pas mal aussi
Je texte un peu moins par contre

Chacun son tour
Ça période de l'année
Selon mon feeeling
Le goût du moment

L'hiver dans ma cave
Dans la pénombre
Je guitare

L'hiver sur le divan
Bien au chaud
Je livre

L'été, les cheveux dans le vents
La bett au soleil
Je texte
Je sport
Je vélo
Je travail

L'hiver, j'hiberne dans ma grotte
Je hockey
Je dors
Je gras du bide

C'est à tour de rôle
Roulement à bille
Tourbillon du temps qui passe

C'est mes hobbys
Mes amis solitaire
Mes plaisirs


GD
EX-Pain mi-noir mi-blanc-v1

14JA2015

le fil d'Ariane de ce texte est que je suis dans le métro et que je vais chercher du pain qu'un monsieur donne sur le site de dumpster sur facebook. Ceci est l'histoire, mais le texte est complètement disjoncté sans queue ni tête. C'est des phrases qui ne veulent rien dire ou presque rien dire

Pain mi-noir mi-blanc

Au fil du vent d'Ariane
Je me glisse dans l'abîme
Parole sans tête ni cochon
Je déblatère des animaleries

Continuum d'ineptie
Ce texte se poursuit

Poursuite en gougoune hivernal
L'appât du pain me perd
Flik flok font les gougounes
Dans les méandres du métro

Qui sait partir a pied revient les pieds bleus
Parole d'un grand singe qui bouette

Ces onomatopées littéraires sont lourdes comme les plumes de mon divan
Élévation verbiale disjonctée
Je continue ce texte

Tel un hippocampe
Je peinture le plafond de ma chambre
Avec les couleurs de l'arc-en-ciel

Toujours sans fil électrique
Ce texte s'élastique
Il devient long comme une orange des Antilles à minuit

Tête de poisson en tire bouchon
Le tout s'accélère lentement
C'est la course de l'escargot en trottinette

Une course perdu par le lapin de pâque
Qui c'est endormi au coin de la rue

Ce regurgi syllabique
Est le résultat éphémère de l'âme
État neuro stimulé d'un cerveau libre de règle
C'est une création sans sens unique

Ce texte provient d'une quête alimentaire
Manque glucidique au synapse bicéphale
Cette absence provoque un délire proverbiale

Le froid attaque les orteils bleu du marcheur
Un délais laid, lait, l'espoir d'une pâtisserie
Calme l'entropie fluorescent de cet état hypodermique

Résultat d'une dynamite à neutron
La chandelle en valais l'allumette
La quantité englouti l'espace-temps

Tant rêvé
Tant mangé
Tant pis

GD



jeudi 22 janvier 2015

EW-un tele-con pas intelligent-v1

14NO2015 fini 12JA2015

Un con attendais avec son téléphone. Trop concentré pour s'apercevoir que l'autobus était arrivé. L'autobus est reparti sans lui hihihi

Un télé-con pas intelligent

Un con
Un con attendait son autobus
Absorbé par son précieux
Il n'a rien vu

Ces cons sont partout
Il se multiplie
Un vrai fléau
Une vrai épidémie

Ils ne sont pas là
Ils sont dans une autre dimension
Une autre réalité
Qui n'est pas réelle

Ces cons sont un danger
Pour eux
Pour nous
Pour notre société

Déconnecté de notre monde
Ils sont dans un cyber-espace
Inconscient de leur environnement
Celui-ci est virtuel

Sans conscience, il risque leur vie
À chaque coin de rue
À chaque seconde
La réalité peut les frapper
Un autobus ça frappe fort

Au péril de leur vie
Il déambule connecté
Pour eux, aucun danger
Pour nous, danger imminent

Gavé par l'immensité de l'infini
Ils sont obèses cérébralement
Embourbé par le précieux
Ils en sont l'esclave

Incapable de voir avec leur yeux
De respirer avec leur nez
D'écouter avec leur oreille
Tout doit être youtubé
Instagrammé
facebooké

Ces cons sont partout
Sur chaque coin de rue
Assis au restaurent avec leur douce
En plein trafic dans leur auto
Ils sont partout

Cette race va t-il survivre
Est-ce un cul-de-sac évolutif
Une race incapable d'évoluer dans leur habitat naturel
D'éviter les dangers du monde extérieur
C'est une régression évolutif

Un con
Un con attendais son autobus
L'autobus est arrivé
L'autobus est parti sans lui

Le con est seul
Lui et son téléphone sur le coin d'une rue
D'un air hébété
Il doit attendre le prochain autobus
En espérant qu'il ne le rate pas
Cette fois-ci


GD


EV-zero-v1

19DE2015 fini le 12JA2015

Zéro

Moi
Moi, je repars à zéro

Elle
Elle repars à zéro avec son zéro

Zéro jeux de mot
Zéro sous entendu

Cent pour cent vérité
Zéro mensonge

Réinitialisation des paramètres
Remise à zéro de nos vies

GD



EU-Je pars pour la chine-v1

12JA2015

Je pars pour la Chine

J'ai le goût de dormir
Je dors

J'ai le goût de fouérrer
Je fouèrre

J'ai le goût de partir
Je pars

Au bout du monde
Si tel est mon désir

Sur une autre planète
Si tel est mon désir

Je fais ce que je veux
Une liberté retrouvée

Je fais ce qu'il me tente
Une immensité de possibilité

C'est mon nouveau quotidien
Cette vie qui m'a été imposé

C'est ma nouvelle réalité
Ce nouveau départ

Je fais ce que je veux
Comme je le veux

Sans règle
Sans compte à rendre

Je le goût de dormir
Je dors

Je dors jusqu'au lendemain matin
Si tel est mon désir

Je dors jusqu’à satiété
Jusqu'à ce que je décide de faire autre chose

J'ai le goût de courir
Je cours

Vers de nouvelle frontière
De nouveau horizon

J'ai le goût de n'importe quoi
Je n'importe quoi

Je pars vers la chine
Je pars drette là

GD


ET-la petite plante-v1

06JA2015

J'ai envoyé une photo d'un fleur d’hibiscus, que j'ai trouvé cette été, à Suzie.
Sur la musique du petit bonheur de Félix Leclerc. Bon, c'est pas parfait mais...c'est un essai

La petite plante

C'était une petite plante
Qui traînait dans la ruelle
Je l'ai ramassé
Et amené chez moi

L'hibiscus à fleuri
Il a fait des bourgeons
C'était multicolore
Rempli d'orange et de vert

En cette hiver blanc
Cette explosion florale
Est venu égailler
Mon âme rempli de haine et tristesse

J'ai photographié cette fleur
Je lui ai envoyé
Via gmail
Ce courrier électronique

C'était une pensée pour elle
Si anodine, si innocente
Ce n'était pas une pensée
C'était un hibiscus


GD
ES-lignes series pushups-v1

09JA2015

J'installe du gazon synthétique au stade. Question de testostérone, on fait des pushups après l'installation d'une ligne de panneau

Lignes, séries, pushups

Une ligne
Une série
Une ligne
Des pushups

Encore et encore
Toute la journée
Nous sommes les installateurs

Ligne par ligne
Panneau par panneau
Le terrain s'agrandit

Debout
Assis
Debout
Genou
C'est la routine

C'est l'installation d'un terrain vert
Sous un dôme bleu
Dans la froideur de l'hiver blanc



GD

mercredi 7 janvier 2015

ER-l'itinérant du metro-v1

06JA2015

Un monsieur un peu tout croche m'a jasé dans le métro. Il venait de voler une paire de botte chaude. Il m'a raconté qu'il était un itinérant et un ancien voleur. Il volait aussi des lames de rasoir et de la bière, mais il n'était pas un violent. C'était pour survivre qu'il faisait ça.. Je lui ai parlé pendant 5 ou 6 stations

L'itinérant du Métro

Dans ma bulle
Dans le Métro
Je ne veux parler à personne

Dans ce monde souterrain
Les regards ne font que se croiser
On ne veut parler à personne

J'entre, toujours dans ma bulle
À la recherche d'un espace à moi
Une bulle pour mon déplacement

Éclatement de ma bulle
Un étrange me parle
Et me reparle sans cesse

J'essaie de refaire ma bulle
Reconstruire mon intimité
À l'aide de ma machine d'asociabilité

Échec
Il refragmente ma bulle naissance
Elle était si fragilisé

Il est question de botte
Je ne comprends pas ce qu'il dit
Je veux pas savoir

Malgré mon refus initial
J'ai le cœur qui accepte
C'est correct je le laisse entrer

C'est un monsieur
Assez vieux, la cinquantaine
Un monsieur qui as eu la vie difficile
C'est un itinérant qui à su survivre

Il me parle
Me parle de plein de chose
Plein de chose à dire
À dire de son cœur
Son cœur qui souffre
Souffre de solitude
Solitude de l'itinérance
L'itinérance est sa vie
Une vie de misère, de pauvreté
Il est pauvre
Pauvreté matériel, mais une lueur de richesse
Une richesse intellectuelle de survie
Il a survie à sa vie

Il me parle de Robin des bois
Voler aux riches pour les pauvres
Il vol Warmart

Des bottes pour être au chaud
Au chaud dans ce pays nordique
Au Nord il fait froid
Question de survie

Peut-on le réprimander
Peut-on le juger
Le lapidé pour ce geste
Question de survie
C'est juste des bottes pour être au chaud

Cette lueur de lumière dans cette humain
M'éclaire
Il faut être imaginatif pour survivre
Il m'explique
Du papier d’aluminium pour bloquer les détecteur
Il fallait y penser
Le besoin de survivre est la muse de l'humain

Il m'a tellement dit de chose
En si peu de temps
Cette rencontre m'a marqué
Je me remémore tout se flux :
Lame de rasoir, vol de viande, vol de bière
Banque Laurentienne, chèque de BS,

Son nom?
Il me la dit
Je ne me souvient pas de son nom
Yvan... C'est lui qui me vient à l'esprit
Un inconnu sans nom
Sans nom de commerce
Un itinérant parmi tant d'autre

Un itinérant qui à partagé sa vie.. avec moi
Pour un instant de métro, j'ai été dans sa vie
Un cadeau qu'il m'a fait
Un partage de Noël

Je lui ai donné mon oreille
Il m'a donné une parti de sa vie
Cadeau mutuel
merci



GD
EQ-autoch-tone-V1

05JA2015

Un deuxième essai avec le multi sylabique. Le texte relate un anecdote lors de mon voyage à Chibougamau avec mes gars. Un gros indien qui parlait dans son gros pickup devant le maxi

Autoch-tone

C'est un autochtone
Téléphone touch tone à la main
Dans son auto ton gris
Qui me dévisage

C'est pas un auto ok ton char
C'est un pickup
It is a pickup
Ok man

Cet autochtone
Qui à toujours son touch tone
S'étonne de ma présence
Avec mon auto qui fait toque

Et oui, je suis à Chibougamau
En auto, en tonalisant ma radio
J’aperçois cet autochtone
Touch-tone à la main
Bague et hot-dog dans l'autre

Ce McDonald super size
C'est un autochtone
C'est une tonne de gras ingras
Dans le stationnement d'un Maxi

Son ce ton étrange
Avec un autre langage, un autre ton
C'est un anglotone
Nous sommes dans une autre tonalité



GD
EP-départ sucré-v1

25DE2014

C'est un bec au chocolat avant d'aller chercher mes garçons qui a inspiré ce texte

Départ sucré

C'est un départ précipité
Là, là-bas, il faut aller les chercher
Les sauver, les récupérer

Mais avant un chocolat dans l'entrée
C'est si bon un chocolat, c'est si sucré
C'est si bon que j'ai eu le goût de partager

Plein la bouche, je t'ai embrassé
La combinaison bec chocolat ta émerveillé
Ce fut un plaisir partager

J'ai pris une autre bouché
Je t'ai donné une bouché
Tu en es resté bouche-bée

Sursaturé, un autre baisé
C'est une immersion chocolatée
Très agréable, c'est à recommencer

Un simple bec anodin et
Un simple chocolat c'est transformé
En départ sucré


GD