dimanche 16 avril 2017

PE- Zombie noctambule-v1

note:A

27MR2017

Je suis en dehors du monde prolétaire depuis 4 mois et là j'ai un petit contrat de désinstallation de gazon synthétique au stade olympique. Je suis dans le métro, tôt le matin. J'observe le monde dans leur routine. Je suis un peu sous le choc.

 Zombie noctambule

Retour au train train quotidien des travailleurs
C'est l'extirpation du bonheur horizontal 
Le réveil matin de la productivité 

Il faut retourner au travail
Comme la majorité, c'est la danse du matin
La valse de la routine 

Toast, confiture, café
Sans café pour moi

Encore dans l'autre monde
Les zombies noctambules se déplacent
Sans vie de leur regard
Ils attendent patiemment leur tour
Leur station

Être décérébré 
Asservie par le prolétariat
Ils marchent au pas, bien docilement 

Aujourd'hui, je fais partie de cette horde
Je suis moi aussi assis
Ma tête encore vaporeuse
Je me déplace 
 
Le métro arrive sous peu
Incessamment la journée commencera
Et je me transformerai en simple robot
Exécutant de simple besogne répétitive
 
Je suis un robot
Un être écervelé
Prêt au travail
 
GD
PD-Fin de vacance active-v1

note:A

26MR2017

 Je suis en vacance depuis déjà plusieurs mois. J'ai fait plein d'affaire, mais je sais pas l'hiver me ralentissait, maintenant que le printemps est à nos portes, tout s'active. Je suis encore plus actif, c'est merveilleux.

Fin de vacance active

C'est la fin
C'est le début
Soubresaut d'activité à l'échéance

Tout apparaît
Tout en même temps
Le sprint final printanier 

Le cerveau à l'état passif devient actif
Il s'émerveille devant tant d'information 
Les synapses encrassés éjectent la paresse accumulé et deviennent énergie pure

J'accélère ma pensée 
Je multiplie mes analyses
J'organise mes secondes
Je règle le temps restant

C'est la fin
C'est le début 
Début d'une autre étape
Fin de mes vacances

Prêt à me multiplier
Prêt à me surpasser
Je suis reposé 

Comme le reste
Le printemps dégèle mon être
Belle saison qui s'annonce
 
GD
PC-Je jetlag-v1

note: A

17MR2017

Encore dans l'avion

Je jetlag

Sans fatigue
Je dors

Sans raison 
Je fatigue 

Et plus je dors
Et plus je m'enfonce dans les méandres du décalage horaire 

Je jetlag dans l'avion qui met fin à mon voyage 
Car c'est la fin
 
GD
PB-7 heures-v1

note:A

17MR2017

Dans une avion, il y a rien a faire. Mal dormir, écouter des films, perdre son temps. J'ai tout fait ça, mais j'ai ajouté l'écriture de ce poème

7 heures

7 heures à tuer
À rester immobile dans un espace bien circonscrit 

7 heures d'une journée à écouler tranquillement 
Sans intérêt

Le quart d'un 28 heures 
Qui n'existe pas
C'est enfuit 
Dilapidé dans le mouvement du temps

La courbure de la terre est parcourus
Parcours sans obstacle 
Seuls quelques nuages secouent l'appareil 

Je perds mes minutes 
Car elles volent à 1000 km heure
Elles survolent l'océan bleu qui me sépare de ma demeure

7 heures sans liberté 
Seul devant l'écran 
Je perds le temps 

Je joue au solitaire
Solitaire dans cette avion rempli de passager
Passager transatlantique qui sommeille très très mal
 
GD
PA-Fin obligée-v1

note: B

14MR2017

Toute bonne chose à une fin et là c'est la fin de mon voyage humain

Fin obligée

Et voilà c'est la fin
Fin du voyage oblige 

C'est le retour à la case initiale 
Additionné d'un bonheur
D'un Sentiment de vie
D'un auréole de joie 

Voyager autrement 
Encore me renouveler
Encore m'émanciper 

Voyage humain
J'ai vu mon voyage à travers les yeux de ma grégarité 
Être social 
J'ai côtoyé mes semblables

Rencontrer 40 personnes 
Que le cerveau qui est mien va se souvenir
Visiter 20 lieux mémorable
Qui relève de ma mémoire géographie

C'est ma mémoire sociologique qui doit être conservé 
Les interactions avec les êtres de mon espèce font mon bonheur
Je veux être heureux
 
GD
 
 

jeudi 6 avril 2017

OZ-les sommelières-v1

note:a

18FE2017

Une fille asiatique avec qui j'ai correspondu quelques jours m'a écrit un bout de poème... je l'ai continué... elle aussi ... et moi aussi. Il est jolie

Les sommelières

Ces sommelières ensommeillées aux sommets des cimes semblent assez assoiffer...  (Lyda)

Assoiffer de soif couleur rouge vin     (GD)
Ces sommelières pompettes
Retournent se coucher
Sans avoir bu une seule goutte, elles titubent


Et flageollent dans la flaque de sang séché comme à l'accoutumée.  (Lyda)
Pauvres femmes fichues sans soucis ni scrupulent
Singulièrement esseulées dans leurs souffrances malsaines.


Le monde onirique où elles se noient leurs apportent réconfort   (GD)
Elles ne sont plus seul mais multitude
Libérées, aérées, alitées 
Les sommelières sommeillent 
Assoiffer de soif couleur rouge vin

GD et Lyda