jeudi 30 octobre 2014

DU-Icare-v1

19OC2014

Icare

Comme un oiseau je vol
Comme un oiseau j'ai des ailes
Comme un oiseau je fait des acrobaties

Mais je me brûle
Mais je tombe
Mais je n'ai plus d'ailes

Mes ailes sont de plume
Mes ailes sont artificielles
Mes ailes tiennent légèrement

Je suis monté trop haut
Je suis tombé si rapidement
Je suis en chute libre

Icare est mon nom
Icare est insouciant
Icare c'est brûlé malgré les avertissements

Le soleil était là
Le soleil était beau
Le soleil était mon objectif

La chaleur est trop grande
La chaleur n'est pas compatible
La chaleur fait fondre mes ailes

J'y ai presque touché
J'y ai presque goûté
J'y ai rêvé

Comme un vulgaire insecte
Comme un papillon de nuit
Comme hypnotisé

J'ai foncé tête baisé
J'ai couru vers cette lumière
J'ai tout dit

Dit mon amour
Dit mes sentiments
Dit mes rêves

C'était fou
C'était dangereux je le savais
C'était illogique

Mais c'était plus fort
Mais c'était un jeu
Mais cela à tout fait brûlé

Quelle gâchis
Quelle perte de contrôle
Quelle envolé lyrique

Je tombe sans filet
Je tombe seul
Je tombe encore une fois

Pourquoi ces soubresauts
Pourquoi ces émotions
Pourquoi cette incompatibilité

Parce que c'est humain
Parce que je le cherche
Parce que je suis intense

Intensité obsessionnelle
intensité émotionnelle
Intensité nouvelle

Je cherche l'amour
Je cherche quelqu'un pour être avec moi
Je cherche toi

GD


dimanche 26 octobre 2014

DT-unicorne roulante-v1

26OC2014

Unicorne roulante

Sur une roue
Une unique roue
Elle se déplace

Sur quatre pattes
Une unique corne
Elle se collectionne

C'est une licorne
Avec une seule tresse
Avec une seule natte parsemée de rouge

C'est un animal légendaire
Qui se déplace en équilibre
Entre ciel et terre

Un équilibre précaire
Qui la maintien suspendue
C'est un jeu contre la gravité
Qui ne faut pas essayer avec une cafetière

C'est la licorne en monocycle
Qui se balade dans les rues de Montréal
Déambulant à la recherche d'un cadeau

Par ce jour, typiquement automnal
Elle chevauche les étoiles
Moi, en parcourant ce monde imaginaire
J'ai rencontré une licorne

Hélas, au coin de la rue
C'est déjà un au revoir
Hélas, au coin de la rue
Chacun sa journée qui continue

À bientôt
Belle licorne

GD


DS-metal head dating-v1

23OC2014

Je viens de m'inscrire à un site de rencontre pour métaleux. J'ai adapté mon texte en conséquence;-)


Métal head dating

J'suis pas un fucké
Ni un tatoué
Ni un percé

J'suis un anticonformiste
Un être humain
Un être unique

J'suis métal
C'est ma musique
C'est ma base

J'suis icitte pour rencontrer
Un ame-soeur
Une rose
Une rose noire
Pourquoi pas


GD
DR-rose noire-v1

24OC2014

Rose noire

Tu es une rose 
Une rose noire

La plus belle
La plus rare
Celle qui me plais

Mais les roses noires n'existent pas
Ce ne sont que des chimères

Pourtant tu sembles exister
Tu es là

GD


mardi 14 octobre 2014

DQ-La course du paresseux-v1

14OC2014


La course du paresseux

Sur le dos d'une tortue
La paresseux fait une course
Les cheveux dans le vent
Il va à toute allure

Il se déplace à une vitesse incroyable
Il ne le sais même pas
C'est imperceptible

À quelle vitesse va t-il?
Tout est relatif
C'est une question de position de l'observateur

De mon coté
Sur cette feuille blanche
Il est immobile

De son coté
Il se déplace
Plus vite que dans son arbre

Du coté du léopard
C'est une proie facile
Un service à l'auto

La vitesse est relative
Tout est relatif
À quelle vitesse se déplace t-il?
Question de point de référence

Selon son arbre
Il va à 0.5 km/h

Selon la lune
Il tourne à 1670 km/h à l'équateur

Selon le soleil
Il se déplace à 106 000 km/h

Selon la voie Lactée
Il se déplace à 828 000 km/h

Selon un groupe de galaxies
Il clanche à 2 millions de km/h

Selon l'univers
C'est inconnu
C'est inimaginable

Tout est relatif
Mais la question reste sans réponse
À quelle vitesse va ce duo?

Une chose est sure c'est qu'il gagne
Le paresseux gagne sa course



GD
N2- La princesse en Converse-v2

01OC2014

C'est ma deuxième nouvelle de terminée.  Elle est bonne.  Son origine est particulière. Je suis complètement fou et/ou intense.  On peut écrire une lettre d'amour,des poèmes d'amour mais une nouvelle d'amour de 10 pages c'est complètement farfelu. Surtout après seulement une rencontre avec la damoiselle! Et bien je l'ai fait.  Comme discuter avec la personne concernée c'est UNE HISTOIRE.  Amplifiée,  déformée, romancée.  Sinon j'ai l'air d'un maniaque. 
Elle m'écrit encore, c'est quand même pas pire ;-)
C'est même la princesse Emiloup qui à corrigé les fautes d'orthographes. Elle m'a avertir qu'il pourrait en rester.   
Alors bonne lectures de cette nouvelle complètement intense.



La princesse en Converse


Il y a de cela bien des années , dans une contrée lointaine et mystérieuse, vivait une princesse. La Princesse Émiloup Martines. Cette princesse était spéciale, on la surnommait la princesse en Converse. Toujours habillée d'une robe en Jeans et de collants rayés, cette princesse chaussait exclusivement des souliers appelés des Converses. Jamais de souliers à talons hauts, comme toutes les filles de son rang social. De plus, jamais de maquillage, de coiffure exubérante. Une simple couette et hop le tour était joué. Elle avait trois grandes passions : Félix son tigre du Népal, Marius son fidèle destrier avec qui elle se déplaçait partout dans la contrée, été comme hiver, et le désir de sauver le monde.
Son attitude irresponsable, ses steppettes continuelles et son manque de noblesse dans son attitude désespéraient énormément ses parents qui voulaient la marier avec le Prince Mathéus Pichenotte. Futur roi d'une contrée voisine. Elle avait déjà eu un béguin pour ce prince. Il y avait même eu fréquentation, cependant cela c'était transformé en cauchemar, lorsqu'elle l'avait surpris avec une de ses servantes à batifoler dans les boisés du château. Elle avait même appris que ce n'était pas la première servante. Cela l'avait détruite. Son amour s'était transformé en tristesse infinie, obligée de se marier avec un homme infidèle.

Cet événement était récent. Pour tenter d’apaiser sa peine, les samedis, le soir venu, elle s’échappait du château pour aller à l'auberge du village voisin. Avec Marius, elle parcourait les 10 km qui la séparait du village. Elle passait incognito, car lors des sorties publiques de la famille royale, ses parents l'obligeaient toujours à mettre un costume ridicule de princesse. Une robe rose avec des lulus de chaque côté de sa tête. Une vraie honte. Cependant, elle avait toujours ses converses malgré son déguisement de princesse. Ce petit détail, lui valu son surnom de la princesse en Converse. Mais dans son habillement quotidien personne ne se doutait que la princesse Émiloup était cette petite fille si simple, si belle, si naturelle.

Elle s'était fait des amis. Elle connaissait le barman. Émiloup était bien. Enivrée par l'alcool, elle oubliait son malheur. Par une chaude soirée, un inconnu arriva à l'auberge. Un grand gaillard, musclé, mais surtout barbu. Elle avait un faible pour les barbus. Cet inconnu était vêtu d'une grande cape de voyageur avec des bottes usées. Il était fatigué par sa journée de marche. Cet inconnu lorsqu'il franchit la porte, parcouru du regard chaque personne de l'auberge et s'arrêta sur la princesse. Le regard fut intense, malaisément long. C'est l'inconnu qui brisa le lien. En baissant les yeux, le bel inconnu alla s’asseoir au fond de l'auberge en commandant une bonne cervoise.

Mais qui était cet inconnu? D’où venait-il? Il s’appelait Godfroy Duhovallon, c'était un vagabond, un troubadour, un poète qui avait parcouru le monde. Il venait d'une autre région plus au nord où le froid glace le sang. Son histoire était triste. Sa femme et ses enfants avaient été tués par un dragon. Cela l'avait détruit, complètement anéanti. Depuis ce temps, il avait tout abandonné; ses avoirs, son travail, sa patrie. Il n'avait plus rien. Il avait été jadis un grand chevalier qui défendait la veuve et l'orphelin. Un statu social, une vie de rêve, mais maintenant il n'avait rien. Il n'avait que son ami, son cheval Boris. Avec lui, il parcourait le monde au gré du vent en cherchant son destin. Un but à sa vie. Un bonheur.

La princesse en Converse fut attirée par cet homme. Après avoir passé deux ou trois fois de manière non subtile près de la table de Godfroy, elle réussit enfin à attirer son attention. Godfroy avait remarqué son stratagème depuis bel lurette. Depuis l'instant qu'il était entré dans le bar, il ne faisait que ça, regarder cette petite fille. Elle était souriante, elle parlait avec tout le monde, elle resplendissait, mais il avait perçu une tristesse en elle. Il connaissait très bien la tristesse de l'âme. Cela ne faisait qu'augmenter son charme. Godfroy a pris son courage à deux mains et invita la jeune femme à discuter avec lui. Le contact fut immédiat. Une longue conversation s'en suivi, Des sujets aussi incongru que l'ingestion d'insecte et la reproduction de la faune parasitaire du paresseux. Un animal étrange que Godfroy avait vu dans un de ses voyages.
Les heures passaient et la soirée tirait à sa fin. Godfroy alla chercher son cheval pour aller dormir à la ferme où il était hébergé en échange de quelques travaux domestiques. Les deux protagonistes étaient la, devant l'auberge. Godfroy avait un désir difficilement contrôlable d'embrasser la jolie princesse, mais ses valeurs de gentleman lui dictaient d'attendre une autre soirée. La princesse restait là sans partir. Godfroy n'aurait jamais terminé cette soirée. Il la regardait un peu hébété par sa beauté autant physique que par sa personnalité. Elle était comme lui, pleine d'utopie, pleine de rêve, pleine de révolte contre l’imbécillité humaine. Elle restait là sur le coin. Elle lui parlait. Il lui répondait. Les aux revoirs conventionnels étaient donnés. Mais elle restait là. Toujours là. Que faire? Une idée lui vain à l'esprit. Soyons galant et reconduisons la belle à sa demeure. Tout deux enfourchèrent leur cheval et galopèrent vers l'autre village. Cependant, la belle ne voulait pas qu'il sache qu'elle était princesse. Alors elle dit à Godfroy qu'elle allait retourner chez elle seule. Une autre bise d’au revoir. Avant de se quitter, Godfroy lui demanda s'il pouvait la revoir et comment faire. Émiloup lui proposa de revenir la semaine prochaine à l'auberge. D'un commun accord, ils partirent chacun de leur côté.
La semaine fut longue pour Godfroy. De l'insomnie, une pensée continuelle pour sa belle en Converse. La semaine fut très longue, mais enfin samedi était là. Plus que quelques heures avant de la revoir. Cette fois, il mit son plus beau veston brun. Un pantalon brun pas trop sale. Il licha ses cheveux, trima sa barbe. Il mit même un peu de lotion sent bon.
Beau comme un paon, il alla à l'auberge. Lorsqu'il arriva, il scruta la salle. Elle n'était pas là. Un peu déçu, il alla s’asseoir à la même table que la semaine dernière et attendit...attendit et attendit. Après quelques heures, la porte s’ouvrit. À chaque fois que la porte s'ouvrait, Godfroy avec un arrêt cardiaque. Une ou deux pulsations d'arrêt. Cette fois c'était une petite fille, mais ce n'était pas la bonne. Cette petite fille, qui avait des airs de servante, scruta la salle et s'arrêta sur Godfroy. Elle s'écarquilla les yeux et sourit. Un sourire amusé, agréablement surpris. Elle se dirigea vers Godfroy. Celui-ci regarda à droite, à gauche pour s'assurer que c'était bien lui qu'elle regardait... hé oui c'était lui! Bonjour monseigneur Duhovallon, j'ai cette missive pour vous de la part de Princesse.... heuu... Dame Émiloup. Elle lui tendit un rouleau et lui fit une révérence avant de quitter l'auberge.

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Bonsoir beau chevalier, je ne peux continuer à vous voir. Malgré notre belle soirée, j'ai été promise à un autre. J'ai une rage intérieure à ce sujet, mais je n'ai pas le choix. Obligation familiale. J'aimerais par contre, continuer à échanger avec vous. Vos histoires d'autres pays me fascine. Vous voir gesticuler et raconter vos milles et un périple m'enchante. Je vous écouterais pendant des heures. Nos échanges sur le sort de la planète, sur le comportement de la masse m'enrichisse. Si la vie était différente, je serais à vos cotés à ce moment même.

À chaque samedi soir, j'enverrai Rosanna pour échanger nos parchemins. J'aimerais continuer nos discussions. Je les aime.

Votre dévouée Emiloup
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Godfroy en resta bouche-bée. Comment était-il possible qu'une simple question d'arrangement stratégique familiale l'empêchait d'être au côté de sa belle. Le cœur gros, rempli de chagrin le chevalier déchu passa sa soirée à boire. Les souvenirs de cette soirée furent vagues pour Sir Duhovallon. Le matin fut particulièrement pénible. Malgré sa jeunesse interne son corps se faisait plus vieux. Un mal de tête atroce le poursuivi toute la journée.

Les semaines passèrent les deux correspondants correspondaient. Le rythme avait été accéléré. Les samedi, il recevait la lettre de la belle et le mercredi il répondait. Leur lettre commença par un paragraphe pour devenir des pages et des pages. Tout était discuté dans cette correspondance. Leurs états d'âme, leurs peurs, leurs rêves. Cela commençait à être intime. Des je t'aime, j'aimerais être à tes côtés apparaissaient de plus en plus souvent. Les correspondants étaient devenu amoureux. Un amour impossible.

Cela dura plusieurs mois. Godfroy apprenait les coutumes, les histoires de la régions. Une histoire de princesse en Converse le faisait rire. Drôle de princesse. Sympathique cette princesse. Il y avait aussi cette histoire de bétail qui disparaissait. Les fermiers racontaient que c'était un dragon.
Godfroy n'avait pas une bonne expérience avec les dragons. Il avait même une hargne. Cependant ,la vie était paisible à la ferme. L'été avait été particulièrement belle. C'était le temps des récoltes et le travail à la ferme était dur, mais apaisant pour Godfroy. Cela lui permettait d'oublier son passé. Son ancienne vie.

Au début septembre, une grande fête allait être organisé pour célébrer la récolte. Cette fête se passait au village du château. Le fameux village de sa douce. Pendant la correspondance. Elle lui avait fait promettre de ne pas aller dans son village pour ne pas courir la chance que leur amour impossible fut découvert. Mais Godfroy avait un peu oublié cette recommandation et avait envie de voir cette fameuse princesse en Converse. Pour cette fête, un défilé était organisé. Un défilé royal.
Donc Godfroy avec les membres de la ferme allèrent en ville pour la grande fête. Il y avait beaucoup de monde dans la rue des festivités. Après de longues heures d'attente, les chars allégoriques commençaient à arriver. Des jongleurs, des feux d'artifice, des félins de toutes sortes : Léopard, panthère, lion.... une bonne vingtaine, des cracheurs de feu. La famille royale en mettait plein la vue. L'atmosphère était agréable. Quand tout à coup, la foule se mit à crier encore plus fort. Plein de gens arrivait des rues adjacentes. Il y avait envahissement de la rue. Les gardes maintenaient efficacement la foule sur le trottoir. C'était l'arrivée de la famille royale qui avait fait autant de remue-ménage. Plusieurs personnes passèrent en avant de lui ce qui l’empêchait de voir la famille. Il voyait le char juste devant lui, mais impossible de voir la princesse. Il se pencha un peu pour voir si il n'aurait pas une meilleure vue un peu plus bas et là... il vu les souliers Converse! Ah se dit Godfroy. J'aimerais bien voir de quoi à l'air la princesse. Il était un fort gaillard alors il se fraya un chemin jusqu'aux limites de la barrière. C'est là qu'il croisa les yeux de la princesse en Converse. C'était... c'était sa belle! Émiloup était la princesse en Converse. Ils se regardèrent une éternité. Cela faisait deux mois qu'il ne l'avait pas vue. C'était une splendeur. Leurs cœurs se mirent à battre à unisson. Godfroy voulu lui crier quelque chose, mais aucun son ne sortit de sa bouche. AARG.... aaarg..... Déjà elle s'éloignait.

Il compris enfin plein d'incohérence dans leur correspondance. Rosanna, une servante du palais royal. Le mariage arrangé de la princesse avec le prince Mathéus était celui de Émiloup. Tout se mit à tournoyer dans sa tête. Malgré sa forme physique, il s’évanouit. D'autres cris, plus fort cette fois, le réveilla. Les gens qui, il y a quelques minutes, se précipitaient vers la rue, s'enfuyaient en criant comme des fous dans le sens opposé. Une ombre passa au-dessus de la rue. Une gigantesque flamme vint percuter un immeuble juste à côté de lui. C'était le dragon. Il le reconnu immédiatement. C'était LE dragon. Celui qui avait fait sa perte.
Le dragon fit une plongée et s'empara de la princesse. Les dragons ont deux passes-temps; voler de l'or et voler des princesses. Que voulez-vous, chacun ses passes-temps! Mais ce n'était pas n'importe quelle princesse. C'était la princesse de Godfroy. Celle qu'il avait enfin revu.
Sans penser, sans analyser les dangers. Il enfourcha Boris son vieux cheval blanc et se mis à poursuivre le dragon. Boris était vaillant mais, commençait à se faire vieux. De toute la force qu'il était encore capable Boris se mis à galoper comme le demandait son maître vers le dragon. Au début, le rythme était bon et le dragon était suivi sans se faire distancer. Mais ouff.. Après une demi heure de course folle. Le vieux Boris ralenti. Godfroy compris la situation et accepta. Whoa whoa, doux mon beau. Mais il regarda au loin le dragon et compris la destination de celui-ci. La montagne aux deux-pics. La plus haute montagne de la région. On la disait impossible à escalader. Le duo continuèrent leur quête; aller chercher la belle. La montagne était à une journée de marche.
À la nuit tombant, ils firent un campement à l’orée du bois. Ce bois amenait directement à la montagne aux deux-pics. Encore 10 km. Godfroy se blotti contre Boris et lui contait comme était belle la princesse en Converse. Il avait mille et un mots pour la décrire. Il lui composa ce petit poème d'amour que voici:


Tu es mienne
Tu es mon étincelle
Tout de toi me plais
Même tes défauts si tu en as
Seront des fleurs enivrantes

Tu es la plus belle
Tu es mon souffle au cœur
Tout de moi vibre
Même mes défaut et j'en ai
Seront adoucis

Tes souliers
Des Converses
Que c'est mignon pour une femme
Cela ma fait flanché
Chavirer mon cœur
Même si je ne sais pas c'est quoi
Cela n'existe pas dans mon temps

Des bas rayés
Poursuite de ton style
Sont gravés en ma mémoire
Ta jupe à zipper
Tabarnak que j'aime
Même si je ne sais pas ce que c'est
Cela n'existe pas dans mon temps

Tu es là
Tu es ravissante au naturel
Tous les mots de magnificences
Même s'ils sont nombreux
Sont insuffisants


Douce comme les nuages
Même si je ne t'ai pas touché
Calme comme la douce brise
D'une journée ensoleillée
Raffinée comme un bel oiseaux
Révoltée comme un corbeau malcommode

Tu es ma princesse
Tu es ma muse
Tu es ma rose
Celle qui me fait faire de l’insomnie
Celle qui me fait dormir comme un bébé
Un tout
Un amalgame

Tu es ma princesse en Converse
Celle que j'hallucine dans mes rêves
Celle qui me délivrera de mon naufrage

Aaaaah!!! Soupir profond. Tout en continuant pendant des heures ce poème, les deux comparses s’endormirent. Tout était mélangé dans son rêve. Son poème devenait réalité. Une voix profonde le récitait pendant qu'il combattait le dragon. Lorsqu'une flamme du souffle du dragon le percuta et l'embrassa Godfroy se réveilla en sursaut. Un tison venait de tomber sur son bras. Ayoye! C'était en pleine nuit. Il scruta rapidement les alentours avant de se recoucher. Juste au moment où il allait fermer les yeux, une lueur attira son attention. Il y avait quelque chose qui bougeait. Il avait même plus l'impression que cela volait. Par un vieux réflexe, il essaya de prendre son épée. Mais il n'avait plus d'épée. Il n'avait plus d'arme depuis son ancienne vie. Il avait fait vœux de pacifisme. Il n'avait que sa parole comme arme. Cela l'avait quelques fois mis dans le pétrin, mais c'était ses convictions. Même si l'envie de prendre au moins un bâton était forte. Il se leva, désarmé et alla voir la lueur.

C'était une fée, hé oui une fée! On est bien dans une histoire de princesse et de chevalier. Il peut bien y avoir une fée. Comme je disais, il y avait une fée et celle-ci était prise dans une cage. Un genre de filet. À son approche, cette dernière s’arrêta de voler et le regarda d'une manière triste.
-Aidez-moi, je suis prise dans ce piège diabolique. Aidez-moi, sinon le Troll de la caverne va me manger.
-Mais tu es une fée.. comment t'es-tu prise dans ce piège.
-Après t'avoir écouté, j'avais la tête et le cœur tellement heureux pour toi que je volais sans vraiment regarder où j'allais. Normalement, je le vois facilement, mais là je pensais à ton poème. Aide-moi!

C’est avec plaisir et empressement que Godfroy délivra la petite Fée.

-Merci, merci et encore merci pour te remercier, je vais t'aider dans ta quête. Le dragon que tu vas combattre, ce n'est pas un dragon, mais une dragonne. Personne ne sait ça. Tu es le seul. Ce petit détail te permettra de la vaincre. Pense comme une fille. C’est une fille. Nous pensons toutes pareil. Pense, pense et tu vaincras.

Godfroy se réveilla assez tôt le lendemain matin. En ne sachant pas trop si l'histoire de fée était vraie. Il alla voir à l'endroit où il avait trouvé la cage, mais rien?? En revenant au campement, il remarque cependant une rose sur son sac. Une belle grosse rose rouge écarlate. Étrange?

Il avait cependant en tête l'information que le dragon était peut-être une dragonne. Comment cette information si elle était vraie, pouvait l'aider. Il n'avait pas d'arme. Ni glaive ni bouclier. Il avait lui , ses paroles et son cœur. Qu'est-ce que les femmes ont en commun.... Les sentiments. Les femmes ont des sentiments. C'est ma seule arme peut-être la plus mortelle. J'en sais quelque chose. Je suis déjà mort.

En parcourant les quelques kilomètres qui les séparaient de la montagne. Le chevalier-poète réfléchissait. Une idée avait germé en lui. Cela commençait à devenir assez vigoureux pour affirmer qu'une solution avait émergé. Il sortit son parchemin, sa plume et écrivit un texte. Après deux heures de réflexion et de travail intense il affirma
-C'est fait, voici mon arme, voici la clé de la libération de ma belle.
Malgré son affirmation assez convaincue. Il était terrorisé. Affronter un dragon sans rien était de la pure folie. Mais son cœur supplantait sa raison. Comme un fou, il était près à affronter son destin. Sauver la princesse.
La montagne était là. Immense. Au loin, cela avait l'air d'une montagne normale. Mais au fur et à mesure que lui et Boris approchaient celle-ci ne cessait de grandir et de grandir. Il n'avait jamais vu de montagne si haute, malgré tous ses voyages. Jamais. Arrivé au pied de la montagne, il y avait des nuages à sa cime. Elle transperçait le ciel. Comme une épée dans le cœur d'un monstre.
Il avait bien étudié les habitudes des dragons et savait que ceux-ci lorsqu'il élisaient domicile dans une montagne choisissaient toujours le sommet le plus haut, le plus difficile à atteindre. Sans réfléchir plus longtemps, sans aucune préparation ils gravirent cette montagne. Ils marchaient d'un bon pas depuis au moins trois heures. La pente était escarpée. Il avait même été obligé de laisser Boris une heure avant. Entre Godfroy et Boris, il y avait comme un lien. Un lien entre leurs deux cerveaux. Sûrement dû à toutes ces aventures passés ensembles. Boris était rendu un vieux cheval. Il avait toujours été dans la Famille des Duhovallon. Il avait connu sa famille, ses enfants et sa femme. Il se souvenait souvent d'eux. Malgré son intelligence différente, il avait de la peine. Tout ça pour dire que Godfroy avait laissé Boris dans la montagne en liberté, mais lui avait demandé de rester dans les parages et que lors de son retour ils seraient deux.
La vu était impressionnante. Des lieux et des lieux à la ronde étaient visibles. Mais pas encore de sommet. Encore perdu dans les nuages. Ces nuages, il pouvait presque commencer à les touchers. Il voyait le château. Au loin il voyait la mer d’où il était venu. Il avait faim. Rien mangé depuis son départ. Il n'avait vraiment pas pensé à ça. Mais là, son estomac pensait à sa place. Un gros borborygme le lui rappela. En réfléchissant, il avait de la nourriture sur lui! La femme à la ferme faisait toujours de la nourriture et elle prenait un plaisir à en donner continuellement au beau chevalier. C'est comme cela qu'elle appelait Godfroy. Dans son sac, il y avait un pain au noix et au fruit. Déjà son estomac se mit à sécréter plein de suc gastrique. À cette instant même, un petit homme, pas plus grand que trois pommes apparu. C'était un lutin, un farfadet, un schtroumpf? Il n'en savait rien. Le petit être était maigre, très maigre. La vie en montagne ne doit pas être facile. En regardant au tour de lui, il n'y avait qu'arbuste rabougri, lichen et roche. Rien à se mettre sous la dent. Le petit homme le regardait.
-Grand homme, j'ai fai, ma famille à faim. Je vois que tu es grand et fort. Je vois que tu as de la nourriture. Je crois que tu pourrais t'en passer. Moi, je suis petit, ma famille est encore plus petite. Donnes-moi ta nourriture. Je n'ai rien à t'offrir, à part ma gratitude éternelle.

Godfroy pensait. On pourrait même dire que sir Duhovallon pensait. Il avait faim, mais il ne mourrait pas de faim. Malgré son envie de dévorer le pain, il fut heureux de le donner à ce petit homme.

-Merci, merci grand homme. Ta bonté sera récompensée. Il y a toujours un équilibre dans la vie. Continue à donner sir Godfroy
Pouff! Il disparu dans les arbustes. À peine , parti que Pouff! il revint.
-J'ai quelque chose pour toi. Pour te remercier. J'ai un secret, une arme pour ta quête. La Dragonne est enceinte. C'est une arme très puissante. Bonne chance.
Il repartit comme il était apparu et réapparu pouff! Ce petit homme connaissait son nom? Comment étais-ce possible? Son estomac pour le punir de cette privation. Se contracta violemment pour faire mal à son maître. Bah, je n'ai pas besoin de rien. Lui, il en avait besoin. Je donne avec plaisir. Si je ne peux me sauver, je peux sauver les autres.

Il se remit à gravir la montagne. Il estimait la durée à encore deux ou trois heures. C'était vraiment haut.
Ses jambes lui faisaient mal. Ses poumons manquaient d'air. Des étourdissements l'envahissaient, mais il continuait comme aveuglé par un objectif. Depuis la mort de son ancienne vie, il avait une force en lui. Une force d'invincibilité qu'il n'avait jamais connu auparavant. Dans son ancienne vie, cela aurait fait longtemps qu'il serait mort d'épuisement. Mais là, il allait chercher sa force dans son âme, dans son goût de vivre immense et insatiable.
Il n'y avait plus de végétation. Il était dans les nuages. Au sommet de la montagne, la tête dans les nuages. Le brouillard était épais, mais il sentait le sommet. Son instinct le savait. Il était proche. Il sentait la présence du dragon. Oui, il la sentait. Un lien entre lui et le bourreau de sa vie.

Soudain, il émergea des nuages. Le soleil l'ébloui en même temps que l'odeur de la bête lui arracha les poumons. Il... Elle était là, devant lui. Cet être maléfique. Le Dragon se dressait devant lui. En arrière du dragon, une voix féminine retentit. C'était la princesse Émiloup prisonnière dans une cage.

Sans avoir le temps de réfléchir Sir Godfroy Duhovallon dû appliquer son plan. Sans préparation … là, sur le moment présent. Il prit une grande respiration. Il aurait pu sortir son parchemin, mais ce qu'il avait écrit était gravé dans sa mémoire. Il se mit à avancer vers le dragon les bras ouverts, sans arme. Et il commença son discours :

Ô toi dragon
Mon ennemi juré
Tu as déjà volé ma vie
Tu peux la prendre de nouveau
Mais avant
Je voudrais te dire quelques mots

J'aimais ma femme et mes enfants
C'était ma raison d'être
Je n'ai plus de raisons
C'est pourquoi, je vague et divague
À la recherche d'une raison

Cette raison, je l'ai trouvé
C'est celle que tu possèdes
C'est la princesse en Converse

Ne me vole pas une autre vie
Ma nouvelle raison d'être

Je peux paraître fou
Me présenter devant toi
Désarmé à ta merci

Mais je ne suis pas fou
je suis amoureux
Et cela est plus fort que tout
Plus fort que toi
Tu ne peux rien faire contre ça

Cela me donne la force de soulever des montagnes
Cela me donne la force de gravir cette montagne

Tu peux prendre ma vie
Mais tu ne vaincras pas

J'ai une proposition à te faire
Dragonne
Et oui je sais ton secret
Tu es féminine
C'est ta faiblesse
C'est mon arme

Tu as un cœur comme le mien
Tu comprends l'amour
Tu comprends les émotions
Tu es une dragonne

De plus, je sais aussi que tu portes ton enfant
Tes émotions sont encore plus fortes
Tu comprends la vie, la mort.

Je te donne la moitié de mon cœur
Il est immense
C'est le cadeau le plus précieux
C'est tout ce que je possède
Je te l'offre

Mon amour est si grand pour ma princesse en Converse
Que j'ai amplement d'un demi-cœur pour l'aimer
Qu'en dis-tu Dragonne.
Future mère
Laisse moi ma deuxième vie
Je la mérite
Je la veux
Je ne suis pas fou

Je t'offre mon cœur
Prends-le



Godfroy ouvrir sa chemise au niveau de son cœur et attendit.


La dragonne avait écouté, elle avait analysé, elle avait été touchée.

-Tu es fou. Seul un fou peut faire ce que tu viens de faire. Monter cette montagne est une folie pour un petit homme comme toi. Seul un expert surentraîné peut venir ici. Sais-tu que c'est la montagne la plus dangereuse, la plus meurtrière. Je ne sais même pas comment tu as fait pour arriver ici. Tu es le premier.

Mais tu es encore plus fou, de venir désarmé. Sais-tu que je peux te briser à tout moment. Sais-tu cela petit homme. Tu es complètement inconscient... ou amoureux. C'est l'amour humaine? Nous n'avons pas ça nous, les dragons. C'est un sentiment inconnu.
Je ne sais pas comment tu as fait pour savoir que j’étais une dragonne et qu'en plus j’attendais un enfant. Je suis effectivement très sensible en cette période. En tout autre période, je t'aurai dévoré à l'instant même que tu as mis les pieds sur ma montagne.
Je suis sensible, tu as donc gagné. Je te la laisse cette princesse. J'en trouverai un autre pour que mon enfant puisse s'amuser avec. Il y a pleins de princesses qui n'ont pas la chance d'avoir un si fou chevalier.
Mais je ne suis pas si magnanime. Je vais prendre la moitié de ton cœur. Je veux, moi aussi aimer comme les humains.

Sa griffe s'approcha du cœur de Godfroy. Il allait mourir. Il avait vaincu la dragonne, mais il allait mourir.

-Petit homme, tu ne vas pas mourir. Tu oublies que nous sommes magiciens. ''

Après les paroles incompréhensibles du dragon, une lueur apparue à l'extrémité de la griffe.
Aaaarg! Cria Godfroy. Une douleur intense déchira son cœur. Paniqué, il a vu sortir la moitié de son cœur de son thorax. Impuissant, il regarda le dragon voler la moitié de son cœur... Ce n'était pas un vol. Il lui avait donné. Le cœur flottait dans les airs. Enrobé par un halo magique, il s'approchait de la poitrine du dragon et pénétra en elle. Ce fut une fusion, le cœur pénétra jusqu'au cœur gigantesque de la dragonne et s'intégra parfaitement.

Aaaarg! Fit de nouveau Godfroy. Sa moitié de cœur avait disparue, englobée par celui de la dragonne. Il l'avait senti comme s'il était encore le sien.... mais … mais il le sentait encore. Il fut submergé de sensations inconnues. Il vit défiler la vie du dragon. Sa naissance, son éducation, sa vie.... Il revit la fameuse nuit où la dragonne avait tué sa famille. Mais ce n'était pas la même version de l'histoire. Ce n'était pas elle qui avait tué sa famille. C'était une conspiration familiale. C'était un meurtre qui avait été bien organisé pour faire passer ça sur le dragon. Il sentit la tristesse de la dragonne, mais il sentit aussi une force en lui. Encore plus forte que son invincibilité. Il avait fusionné avec la dragonne. Il n'était plus maintenant. Tout le tourbillon s’estompa, mais il entendait encore battre le cœur du dragon.

-Mais que s'est-il passé'?

-Nous avons fusionné. Tu ne le savais pas. Tu as fait ça par instinct, mais donner son cœur à un dragon est rempli davantage. C’est réciproque, moi aussi j'ai des avantages. Je connais maintenant l'amour. Nous sommes liés à la vie. Tu es magique maintenant. Avec le temps, tu comprendras l'étendue de tes nouveaux pouvoirs.

-Comme promis voici ta princesse.

Pssii! La dragonne lui dit quelque chose à l'oreille.

-Tu sais, elle était déjà amoureuse de toi, mais là tu lui en as mis plein la face. Elle est folle de toi. Presque aussi folle que toi. Mais ça c'est dur à battre. Donner son cœur à un dragon et en plus désarmé. Complètement inconscient! Hihihihi! Hahahahaha! Hohohohoho!

Du bout de sa queue, elle fracassa le cadenas de la cage. Puis, s'envola en deux puissants coup d'aile.

-Au revoir Sir Godfroy Duhovallon, car on va se revoir. Ça c'est sûr. On va se revoir plusieurs fois. Nos destins sont liés maintenant. Nous ne formons qu'un.

-Hé Dragonne, comme t'appelles-tu!?

-Petit homme, tu es vraiment con! On m'appelle madame dragonne. Pffff! Quel manque d'éducation. Tu sais que savoir le nom d'un dragon permet d'avoir accès à plein d'avantages sur celui-ci. Mais je t'aime bien. Cela fait drôle de savoir aimer. J'aime aimer.
Mon nom est; Eliyallendrioniaalaoundiurianna, mais pour toi simple humain tu peux dire Éla. Au revoir petit humain.

-Au revoir Éla.

La princesse Émiloup, dit la princesse en Converse, était là. Elle était en Converse, bien évidemment. Par contre, elle n'était plus en robe rose. Elle avait coupé sa robe à demie cuisse. On pouvait voir ses bas rayés qu'elle avait sûrement en dessous de sa longue robe rose lors du défilé. Ses cheveux étaient en bataille. Criss qu'elle était belle. Encore plus belle que dans ses souvenirs, que dans ses rêves. Elle était là, devant lui. Lui devant elle. Ils se regardaient. Ils ne parlaient pas. Ils ne respiraient pas. Leurs cœurs battent à mille à l'heure. Soudain, une force extérieure les poussa à approcher leur tête. Ils s'approchaient dangereusement. Leur bouche était maintenant à un centimètre. Leurs cœurs allaient exploser. Ils s'embrassèrent. Ils s'embrassèrent longtemps. Wow!
Ils se mirent à flotter dans les airs. Ils ne s'en apercevaient même pas. Le couple se mis à descendre la montagne à vive allure. Ils ne s'en apercevaient même pas. Ils ne respiraient pas. Ils ne faisaient que s'embrasser. En même temps que le baisé avait lieu. Une multitude d'informations passaient d'un cerveau à l'autre. Phénomène nouveau pour eux. Ils faisaient de la télépathie. Ils s'unifiaient. Lorsqu'ils ouvrirent leur yeux, ils étaient au pied de la montagne avec Boris broutant de l'herbe juste à côté.

Wow! Que c'était bon!

Bon là nous allons censurer un peu et accélérer un peu l'histoire. Il peut y avoir certaines longueurs et scènes réservées aux adultes et réservées aussi à leur intimité. Ils étaient restés au pied de la montagne pendant un mois. Le petit farfadet à qui Godfroy avait donné de la nourriture était apparu et les avaient conduit à un endroit spécial. C'était un endroit situé entre deux mondes. Une autre dimension. Lorsqu'on était initié au rituel de passage, il était possible d'entrer et de sortir de ce monde à volonté. Ce monde était complètement invisible aux autres. Ce fut idéal pour se reposer et parfaire leur amour. Durant ce mois, ils décidèrent de partir très loin du château. De continuer le vagabondage de Godfroy. Ils avaient réussi à aller chercher Felix le tigre du Népal et Marius le cheval de Émiloup. La princesse avait écrit une lettre à ses parents leur expliquant leur disparition. Elle leur disait qu'elle les aimait, mais qu'elle ne marierait jamais le Prince Mathéus. Elle avait trouvé son prince charmant et partait à la découverte du monde. Elle leur suggéra de faire comme si le dragon les avaient tués et que l'histoire était close.
Une fois les préparatifs terminés, ils partirent loin...loin...loin et ne revinrent jamais.


Épilogue:

Après un an de purs plaisirs et de milles et une découvertes, ils vivaient maintenant dans un pays tropical. Cela s'appelait le Vietnam. Ils habitaient une belle hutte en paille accompagnés de leur animaux favoris: Boris, Félix, Marius. Ils étaient aussi entourés par des singes, des panthères, des paresseux, des papillons des milliers de papillons qui volaient et virevoltaient au-dessus de leur tête. Ils étaient libres. Ils étaient heureux.

Godfroy sentait les pouvoirs du dragon grandir en lui. Il pouvait faire des choses magnifiques. Cela n'était pas encore contrôlé, mais c'était merveilleux. Cela aurait pu durer des années, mais un jour quelque chose de grave se produisit dans la contrée de sa bien aimée, c'était la dragonne Éla. Elle était en danger. Il faut aller la sauver cria Godfroy en se réveillant tout en sueur en plein milieu de la nuit. Il faut aller la sauver. Il faut aller la sauver....

À suivre...




GD

dimanche 12 octobre 2014

voici une citation d'Albert Einstein que j'aime bien ;-)

Consider this from Albert Einstein, “If a cluttered desk is a sign of a cluttered mind, then what are we to think of an empty desk?”

Voici une traduction:

«Si un bureau encombré est le signe d'un esprit encombré, alors que devons-nous penser d'un bureau vide?"

samedi 11 octobre 2014

DP-piano urbain-v1

04SE2014

Les piano urbain

Un don
Un cadeau musical
C'est un piano

Il est la
Disponible
À celui qui veut
Disponible
Pour chanter

Un don
Un cadeau aux musiciens
Immobile
Dans le temps

C'est un objet inusité
Au milieu du trottoir
Il est la qui attend
Un musicien

Silencieusement
Il attend
Il attend son heure de gloire
Cette instant où il ne fera qu'un
Avec un musicien

Un musicien errant
Qui surgit de nul part
Qui erre
Dans les rues

Le musicien en déambulant
Tombe sur ce don
Ce cadeau musical

C'est un piano
Un piano urbain
Qui humanise la ville



GD
DO-montagne nuageuse-v1

24SE2014

C'était un mercredi et avant d'aller chercher mes monstres à l'école, je gravis la montagne st-hilaire.
C'était une journée particulièrement nuageuse

Montagne nuageuse

Je suis parti la tête dans les nuages
Le corps embrumé par la morosité

Je suis arrivé la tête au soleil
Le corps au dessus des nuages

Au sommet de la montagne
J'ai vaincu la gravité

J’émerge de la brume automnale
Pour admirer le paysage

Mes nuages se sont évaporés
Ma tête est claire

Mes poumons abreuvent d'air pure
Je m'oxygène

Je peux revenir en bas
Dans la réalité

GD