JW-deuzeur de marche-v3
note:A
09DE2015
Bon encore quelques légères modifications. Pas encore fini. Le texte bloque encore à deux ou trois place, mais pour l'instant c'est le final. En primeur, un premier extrait sonore et visuel. Mon premier SLAM ;-) Pas si pire, mais ma voix et ma prestation sont ordinaire. Il faut que j'accepte, c'est mon premier.
Deuzeur de marche
Titre
Deux points
Deuzeur de marche
Il marche marche dans cette neige sans forme
Elle ne se voit pas
Elle est verte verte comme le gazon de la neige
Un soleil radieux odieux l'accompagnera tout au long de ce voyage
Cette marche
À destination, sa destinée, il se couchera sur fond de lie lit douillet
Mais parlons pour parler
On parle ici du soleil et non du marcheur
Mais pourquoi marche marche t'il
Il n'en sait rien rien dans la tête
Il marche dans cette île par instinct civile
La température est d'une chaleur certaine
Comme les centaines de peur climatique critique éthique
Sans tuque à la tête
Ni mitaine à la main
Il déambule vers sa douce rousse
Qui n'est pas rousse du tout ?
Telle est la destination du marcheur qui marche
Mais pourquoi marche marcher t'il
Lorsque son vélo repose six toast café dans l'entrée du matin
Il n'en sait rien rien dans la tête
Un idée fixe fixer au plafond de sa tête
Qui lui dit que la saison est terminée
Nez pointu nez barbouillé
Il marche donc le soleil dans le dos...do ré mi
Sa douce droit devant lui
Son texte dans la main qui luit
L'autre dans la poche de nuit
Le bipède poursuit sa course, sa route
Son univers se mute, se bute
au flot humain du centre
...Ville
Zigzagant entre les parcomètres et les lumières de sa ville
On me dit bonjour jour monsieur
Ah tient, la belle journée le rend heureux joyeux
Mais trêve de remarque anecdotique
Inlassablement il poursuit son chemin urbain
Le temps avance avec lui lui qui marche
Il le poursuit suivant une asymptote
motte, botte, pot, rote
Pas facile de rimer avec asymptote
Il n'y a pas que son environnement qui mute
MU TA TION
Le temps change change d'ambiance
Car Giorgio tamise mise les lumières
N'éclairant que ce qui dépasse.
Passe-montagne
C'est le temps de la tuque turc
Après un certain temps temps certain
Le marcheur comprend enfin pourquoi il marche marche
Il déambule bulle pour prendre le temps de voir sa ville
De voir les détails thaï
De voir cent main d'humains main lié
Immobile dans ce mobile de bille
D'être touriste chez lui sans voyager
De voir y-voir des instants uniques
De voir y boire Molson lumière tombante
De voir y voir nu un château dévêtu
De voir y voir un garde qui rie des enfants
Les images de mage sont million de vision
Le marcheur qui marche ne peut tout voir tout revoir
Il écrit sans cesse sans regarder
Entre deux phrases rases et deux inspirations ions
Il regarde se transformer son univers vert en vers
La fin de la marche approche à grand pas
pas de loup
chaque pas le rapproche proche du porche de la finalité
Le temps du marcheur s'achève ainsi ainsi va la vie
Il se réécrit se rétréci pour en faire une hérésie une poésie
Afin j'arrive rive
j'ouvre la porte porte et je dis bonjour ma belle belle
mais personne lorsque je sonne résonne
Il ne me reste qu'à...
Attendre tendre tendrement
GD
Poème sonore et visuel = SLAM et image