dimanche 10 janvier 2016

N3-je suis un fouark-v1

10JA2016

C'est une nouvelle que j'ai écrit pour mes garçons. Depuis deux ans ont jouent dans un grandeur nature et je joue un orc, voici donc son histoire

Je suis un Fouark


Je suis un Fouark, un orc du Nord, et ceci est mon histoire. Celle de ma famille, de mes ancêtres et celle de ma progéniture, si elle me survit. Je suis vieux maintenant. Mes soirées se terminent ici, dans cette taverne. Je n'ai plus la force d'autrefois, mais je finis toujours par me trouver quelqu'un pour lui péter la gueule. Je radote un peu et je suis dur d'oreille, alors tous mes potes sont tannés de m'entendre. Remarque, j'ai peux-être tué les plus fidèles.
Un jour, un petit être chétif est venu me parler de mes exploits, de mon passé glorieux. Il savait m'amadouer. Il m'a parlé de ma force, de ma légendaire masse. Celle avec qui je dors, celle avec qui je pète. Celle qui m'a été donnée par mon père… Après réflexion, il ne voulait justement pas ma donner! Cela lui a coûté la vie. Bref, ce petit être c’est mis à me questionner sur ma vie. Encore et encore. Au début, c'était drôle, enfin une oreille attentive à mes exploits, mais après une semaine. Il commençait à me taper sur les nerfs. À plusieurs reprises, j'ai essayé de l’écraser sous le poids de ma masse, mais le maudit est rapide.
Sans arrêt, il prenait des notes dans un petit calepin. Au début, je ne posais pas de question, mais un jour, ben un soir, cela m'a intrigué et sous la menace, il m'a avoué qu'il voulait écrire un livre sur moi. Tout le monde connaît le vieux Fouark, mais personne ne connaît toute l'histoire de ma famille. Il y a bien quelques histoires qui circulent de gauche à droite sur moi, mais rien qui reflète correctement l'histoire de cette fière famille guerrière avec ses nobles lois : si tu es faible, tu crèves ... par exemple. Là encore, il a failli trépasser. En me suppliant de ne pas le tuer, il a réussi à me convaincre que je devais raconter mon histoire pour montrer les vraies valeurs du guerrier Fouark. Pour que mes traditions perdurent dans le temps. Alors j'ai accepté de ne plus essayer de le tuer, pis en plus, il payait la bière. Alors voici mon histoire.

Je suis un Fouark et je suis né en pleine guerre d'indépendance du peuple orc du nord. Ma mère en pleine contraction trucidait une demi-douzaine d'humains, lorsque je fus évacué. C'est un coup de sa hache qui coupa le lien maternel. Deux autres frères ont suivi. Nous sommes des triplets. Nous dûmes rester 3 jours sous les cadavres, car la bataille dura 2 jours. Cela prit une journée à ma mère pour nous trouver sous les décombres. Mon premier repas fut le sang des victimes de ma mère. J'aime le goût des humains. Ce doux nectar qui me rappelle mon enfance. C'est drôle, le petit écrivain devient un peu pâle, lorsque je lui dis que j'ai faim.

Ma constitution naturelle fut rapidement reconnue par mes frères et mes sœurs plus âgés. Même si nous sommes des triplets, je suis né le premier. J'étais le plus gros et je me suis toujours arrangé pour rester le plus gros. Dès l’âge de cinq ans, j'étais devenir le chef de ma famille. Bon disons le deuxième, il y avait encore mon père qui me crissait une volée lors de conflit. Par respect pour ma mère, c'était neutre. Je mesurais déjà cinq pieds à cet âge. Un orc ça pousse vite. Dans ma famille, lors de conflit, d’obstination, de décision ou simplement pour le plaisir. Il y a combat. Le plus fort à raison que cela soit vrai ou faux, il a raison. C'est la loi du combat de la raison. Cela amène quelques situations cocasses, mais l'important c'est de gagner. Un jour, j'avais décidé de faire un feu dans le salon et bien j'ai gagné et la maison a brûlé. Malgré, la perte non négligeable cela fut bénéfique. Nous avons attaqué une famille de fermiers dans la contrée voisine pour leur prendre leur maison. Elle était vraiment plus confortable que notre ancienne maison. Donc, cette manière de régler nos conflits est une force. Elle est toujours positive malgré les apparences initiales.

C'est notre arrière-grand-père Isidore Fouark qui a instauré cette loi. Il est rapidement devenu le chef suprême de tout le clan du Nord, les plus forts. Ma famille vient du Nord. Dès le tout jeune âge, nous sommes confrontés aux dures conditions extérieures. Cela nous endurcit. Fais de nous des guerriers. À un an, nos parents nous jettent dans la neige et ferment la porte de la maison. Pour être plus précis, c'est notre père qui nous crisse dehors. Je vais tout expliquer ça plus loin. Nous devons survivre une semaine. Plusieurs meurent, mais ceux qui survivent méritent de survivre. Cela fait de nous un peuple fort et résistant. C'est la loi du droit de vivre.


Bon… Si je veux que l'histoire de ma famille soit respectée, je n'ai pas le choix de commencer par le premier. Le premier Fouark qui vient s’installer dans les terres nordiques. Le vrai, le visionnaire qui a vu que cette terre aride et glaciale était parfaite pour installer sa horde. Il y a 200 ans Brutus Fouark est arrivé dans la région de Frettencriste, un samedi… Aille le cave, tu marques vraiment tout ce que je dis. Té ben tata, je ne sais pas quel jour il est arrivé. Je lui mautadine une claque en arrière de la tête. L'écrivain alla revoler 2 mètres plus loin. Comment il s'appelait donc l'écrivain… Ah oui, Joe. Ti-Jos les barniques. En fait, il s'appelle Louis-Joseph Lechétif. Ben, c'est ben trop long, pis snob, alors c'est juste Ti-Jos.
Bon… UN SAMEDI. Brutus arriva. Il venait du Sud. Il était parti de sa terre natale, car c'était un visionnaire. Il n'était pas d'accord avec le droit de vie de tous les orcs. Selon lui, il devait y avoir une race pure. Une race supérieure. Le laisser-aller des orcs, allait causer leur perte. Laisser forniquer et se reproduire les petits, les faibles, les chétifs allaient tout droit vers un cul-de-sac évolutif. Il y avait même du monde qui parlait d'intelligence et de diplomatie. Non, mais c'est quoi cette affaire-là. Nous les orcs il n'y a que la force et la guerre d'important. Le reste c'est faible, c'est impur. Il faut faire de l'eugénisme. Aille! C'est un des seuls mots de neuf lettres que je connais, alors on ne rit pas.

Donc mon ancêtre partit seul. Il kidnappe avant de partie un super spécimen de femelle orc. Ben selon ses critères. Elle mesurait 6 pieds 2 avec de bonnes dents et de bonnes hanches. Elle se prénommait Roberte Poilomenton. La tâche ne fut pas facile, elle résista. Après une couple de coups de poing dans face, elle finit par s’évanouir. La transporter ne fut pas facile non plus. Son désir de fonder une tribut forte et supérieure lui donna la force nécessaire.

Après plusieurs combats, il réussit à avoir enfin son premier enfant. Malheureusement celui-ci n'avait vraiment pas les caractères physiques désirés par notre fondateur. Il ne mesura que 5 pieds 11 à l'âge adulte. Lorsqu'il était jeune, il était tout chétif. Toujours collé après sa mère. C'est justement là, le problème. Lorsque Brutus décida que ce premier fils n'était pas bon et qu'il fallait l'éliminer, Roberte n'a jamais voulue. Elle s’est défendue en crisse et a gagné. Ptitomme Fouark survécut. Il était différent. Il discutait s'en cesse avec son père et argumentait. Ta gueule, pis obéi!! Mais rien a faire, malgré les baffes qui recevait, il parlait sans arrêt de la lune, du soleil, de la beauté de la nature et de la politique étrangère. Cela ennuyait pour mourir Brutus qui ne comprenait rien à tout le charabia que vomissait Ptitomme à ses oreilles. Par contre, Roberte l'encourageait. Le couple eu au total 27 enfants, par contre seulement deux enfants survécurent à l'épuration (Ptitomme et Fafor). Brutus utilisa une autre tactique pour empêcher que Roberte l'empêche de faire sa sélection. Il instaura le rite de passage d'un an. La loi du droit de vivre. C'est le père qui élève les enfants pendant leur première année de leur vie. Il leur montre à être dur, à se battre, à vaincre. Un an d’entraînement pour finalement avoir leur épreuve de droit à la vie. Cela semble un peu rapide pour vous humain, mais nous les orcs notre croissance est très rapide. Nous ne sommes pas des larves comme vous à la naissance. Après 2 jours, on marche. Après une semaine, on peut manger de la viande. Après 6 mois, on mesure environ 3 pieds. Prêt à affronter la vie ou la mort. L'épreuve est dure, le pourcentage de survie est faible, surtout pour cette première génération d'épuration. Un seul enfant fut digne, mais quel enfant : Fafor Fouark. Un guerrier; une machine à tuer; une machine à survivre. LE sacrifice fut extrême pour Brutus. Sa foi fut ébranlée plusieurs fois. Avait-il raison? Sa lignée sera telle parfaite comme dans ses utopies. Il mourra dans le doute, mais l'avenir lui donna raison. Les Fouark sont une famille supérieure. Plus forte, plus rapide, plus dangereuse que celle des orcs du sud.

Avant de continuer l'histoire de ma famille. Il est important de parler un peu d'une autre branche de ma famille. Une branche un peu faible comparer au Fouark que je suis, mais quand même digne de mention. Parlons un peu de la descendance qu'engendra Ptitomme Fouark. Le premier enfant de Brutus, celui qui ne fut pas sélectionné.
Cet enfant était différent. Il n'aimait pas la guerre. Il s'amusait à faire des constructions avec les branches mortes de la cour. Il fréquentait aussi une sous-race : les gobelins. Il y avait un clan de gobelin qui habitait dans une montagne juste à côté d'où il habitait. Il était plus souvent avec eux qu'avec sa famille. Il les trouvait même intelligents avec toutes leurs inventions de machine. Il espérait même devenir ingénieur. Au grand désespoir de Brutus. Au fils des années, il réussit à aller à l'école d’ingénierie des gobelins. Son intelligence, supérieure à la moyenne des orcs, lui permit cet exploit ou plutôt ce déshonneur.
C'est durant cette école que le lien entre la famille Fouark et la famille Gouark (gobelin) fut uni à jamais. Ptitomme tomba amoureux de son éducatrice qui s'appelait Globellette Gloute. Ils furent amants pendant des années, sans se faire prendre, malgré les soupçons du mari Freluet Gouark. Pendant cette période, Globellette eu plusieurs enfants mort-nés. Ils étaient tous assez gros. Ils avaient tous une drôle de bette, pas trop gobelin. Mais le tout éclata vraiment au grand jour lorsque Globellette mit au monde un enfant gigantesque. Un enfant vivant et très vigoureux. Cet enfant était de toute évidence un hybride mi-gobelin mi-orc. Sa taille, son appétit infini, son caractère belliqueux, sa croissance très rapide était de toute évidence des caractères d'orc. Ils le nommèrent Gros Gouark. L'enfant fut accepté par le mari, mais tout le monde savait que ce n'était pas un Gouark mais un Fouark. Pour cette liaison illégale, Ptitomme fut chassé de la montagne.
Il ne voulut pas retourner auprès des siens, trop différents. Il partit donc vers le sud où il finit par devenir prêtre dans un monastère. Il eut un autre enfant nommé Prabo Fouark avec une magicienne du nom de Ellelise Bocou.

Les enfants de Ptitomme furent marquants dans l'histoire. Le premier, Gros Gouark fut le géniteur d'une lignée de super gobelins. Même à travers les mélanges génétiques de ses descendants. Toute sa progéniture avait une physionomie prédominante chez les gobelins. Ils étaient plus grands, plus forts : des guerriers. À cause de cette hybridation, nous considérons maintenant les Gouark comme nos cousins.
L'autre enfant de Ptitomme, engendra une famille de guerriers-magiciens. Même si la magie, ça n'existe pas, cette lignée fait des choses bizarres. Je n’ai jamais compris comment il faisait pour faire apparaître des lapins dans leurs chapeaux lors de notre rencontre familiale. J'ai plusieurs fois écrasé le lapin pour vérifier que c'était vraiment un lapin. Jamais compris leur truc, car la magie ce n'est qu'un truc pour les niaiseux. Une affaire de faible.

Une fois tous les trois ans, il y a la grande fête de Fouark. Lors de cet événement, on voir tout la puissance de la famille Fouark. C'est là que j'ai vu la pas magie de cette lignée de Fouark. Les Gouark sont aussi invités. Ostie de gros party. On se tape sa gueule tout la fin de semaine. Il y en a toujours un ou deux qui meurent. C'est des faibles. C’est souvent un Gouark. Ils sont forts, mais rien à comparer à la ligné sélectionnée de Brutus. Moi, Gregor Fouark, j'ai gagné pendant 20 ans le concours du plus fort. Il y a eu des années où mes frères jumeaux me donnaient un peu de fil à retorde, mais je gagnais toujours.
Écrit, écrit ça Joe., c'est moi le plus fort. J'ai par contre perdu mon titre il y a 5 ans. Que voulez-vous, je me fais vieux. C'est l’aîné de mes frères qui m'a battu : belle génétique.

Bon ça, c'était le coté non sélectionné des Fouark. C'est quand même pas si pire. Je dis non sélectionné, mais les géniteurs de base sont de très bon géniteur. Brutus était un super orc et que dire de Roberte une surfemelle capable de confronter n'importe quel mâle orc du sud.

Maintenant, le côté sélectionné, celui qui a fait de nous une famille si forte. Brutus et Roberte n'ont eu qu'un enfant sélectionné : Fafor Fouark. Le dixième sur un total de 27. Tous les autres ont été rejetés. Que dire de Fafor? C'est lui qui fut à l'origine de la première expansion de la horde du nord. Fafor avait des idées de grandeur. Il était tanné d'être entassé dans la même petite cabane avec ses parents et sa progéniture. Il rêvait d'un village entièrement peuplé orc qui dominerait le nord.
Lorsqu'il était allé cherche sa femme dans le sud, il avait aperçu un petit village humain d'environ 1000 habitants. Ce village s’appelait Louin-onor et était à environ 5 km de leur demeure. C'était idéal pour débuter son expansion. La première étape du plan qu'il avait élaboré était de se créer une armée. Après plusieurs années de travail acharné, il réussit donc a avoir 19 enfants ayant passé l'épreuve. Lorsqu’enfin le plus jeune eut la capacité de combattre, soit 2 ans, son armée était devenu réalité. Il décida d'envahir Louin-onor avec uniquement sa famille. C'était risqué, il le savait, mais il savait aussi la force de la famille Fouark : la plus forte. Après l'élaboration d'un plan, ma foi, plutôt simple, mais très efficace, attaquer la nuit et tuer tout le monde. Ils passèrent à l'action avec un ratio de 23 orcs contre 1243 humains. Les pertes furent lourdes. La majorité du clan Fouark fut tuée. Il ne resta que Fafor, Roberte et Isidore, le fils le plus fort de 19 enfants. Brutus périt dans cette attaque. Il faut ben mourir un jour disait-il souvent. Il est mort en Fouark, dignement, la mort vain le chercher. Il étranglait deux humains avec sa main gauche. coupait 4 humains avec sa hache de la main droite et explosait la tête d'un autre avec un super coup de pied, lorsque 9 hommes l'embrochèrent avec leurs lances. À 1 pour 50 le ratio commençait juste à être un défi. Malgré cette grande perte, la victoire fut grande. Tous les humains furent tués. Après le combat, comme la tradition le voulait, chaque orc fut brûlé avec ses victimes dans un feu séparé. Le feu de Brutus fut le plus imposant.

Cet exploit fut vite répandu dans la communauté orc. Avec un message de la part des Fouark. Si vous voulez participer à la construction d'une horde d'orcs puissante et surpuissante venez-vous installer à la ville Louin-onor. Il était aussi question d'épreuve pour être accepté dans cette ville. C'est Isidore qui prit les commandes et il réussit... Je pris une pause à ma narration, une fierté dans mon regard en pensant à cet ancêtre qui avait réussi une telle prouesse. C'était mon aïeul et j'étais son fière descendant. La soirée fut particulièrement coûteuse pour Ti-Joe, j'avais soif. Mais après 6 bouteilles de fort et une vingtaine de bières, je crois que j'avais atteint mes limites. Ah Joe. ,il y a juste toi qui me comprends. Je t'aime. Je l’enlaça et m'écroula sur lui. Lors de ma chute, je me fends le front sur le bord du comptoir. Le pauvre Joe. a eu moins de chance, sous mon poids, je lui casse les deux bras et failli le faire mourir par asphyxie. Ils ont dû s'y prendre à trois pour réussir à le libérer de mon étreinte. Pour mon front, cela guérir en 5 minutes. Tu sais nous avons la régénération dans ma famille. C'est justement Isidore qui apporta cette habilité chez les Fouark. Ah Isidore, c'est vraiment lui qui a fait de nous cette si grande famille de guerrier. Mais l'histoire de ma famille du prendre une certaine pause, car e minable Joe. n'a pas nos capacités de guérison. Il a été incapable d'écrire pendant deux mois. Ben pour dire vrai, cela commençait à m'énerver, l'alcool aidait, mais pouffff j'avais besoin d'action!

J'avais entendu dire qu'il y avait une invasion de titans dans l'ouest. L'attaque des titans avait même réussi à détruire la muraille de protection que les minables humains avaient érigée pour se protéger des invasions des contrées sauvages. Non, mais il faut tu être couard pour se cacher derrière un mur, pouff! Mais mes fils étaient là bas et ils payaient cher pour chaque titan abattu. Je suis donc allée me dégourdir un peu et en même temps renflouer un peu mes coffres. Bon… mes coffres sont pas vraiment vides, mais maudit que j'aime ça, moi, l'or et les pierres précieuses qui brillent. J'en veux toujours plus. Nous étions dans la section des explorateurs, c'était supposé d'être la plus dangereuse, mais bon, j'ai pas vu beaucoup de danger là. La meilleure défense c'est l'attaque, un autre maxime Fouark. Ma masse en a écrapouti pas mal de têtes de titans. Les humains avaient une espèce de patente pour les aider à atteindre l'endroit vulnérable des titans. Une patente inventée par les gobelins qui leur permettait de voler. Un TDMG. Moi j'appelais ça un Tireux De Maudit Gouark. Il paraît qu'il y a avait eu un Gouark dans les inventeurs. Mais nous les orcs Fouark, on a pas besoin de patente, on a juste besoin d'une bonne masse. Le truc était simple, il fallait juste leur péter la nuque. Donc on grimpait sur le titan et vlan pis crounech et c'était fini.
Après deux mois, le tout fut terminé. Comme d'habitude, ils nous donnèrent plein de médailles honorifiques comme quoi notre famille avec eu un impact décisif dans la victoire. La cérémonie fut longue, pénible et soporifique. Je me suis donc endormi. Comme à mon habitude, j'ai émis quelques bruits de ronflement qui parait-il nuisait à la continuité du discours final. Lorsque je me suis réveillé. Ils étaient quatre à me foutre des baffles pour me réveiller. J'ai le sommeil profond. Le pauvre humain qui était le plus proche de moi a payé de sa vie son mauvais choix de positionnement. Je suis un peu irritable à mon réveil. C'est drôle, il a eu un moment de malaise lorsque ma masse a effoiré le crâne du gars et que son cerveau a revolé sur la grande prêtresse des humains qui faisait son allocution. Je crois qu'ils ont accéléré un peu la cérémonie après ça. Non , mais crisse de niaisage tout ça, je me suis levé pris ma médaille, elle était en or… yes! J'ai crissé mon camp à la taverne la plus proche pour me saouler. Après 3 jours et 3 nuits, lorsque j'ai fini le dernier baril de rhum, ben j'ai crissé mon camp de cette ville de tourlouse... d'humain. Je suis retourné chez moi, là où le monde sait boire, avec ma médaille en or et mes trophées personnels. Je fais une collection de tous les auriculaires de mes adversaires. Vu le nombre impressionnant de mes victimes, c'est ce que j'ai trouvé de plus petit, je fais de jolis colliers avec. Bon, pour les titans, j'ai juste pris un poil d'orteil, cela va faire office de corde pour mes colliers.

Le voyage de retour fut sans incident majeur, la routine quoi! Pillé 4 fermes, été l'instigateur de 2 émeutes, fait un combat singulier contre un paladin que je trouvais prétentieux ainsi que plusieurs réclamations de droit de passage sur mon chemin. Petite explication, chaque chemin que j'emprunte devient ma propriété, alors si je rencontre quelqu'un sur MON chemin, il me doit de l'argent. Question de logique. La majorité des personnes rencontrée comprennent la situation de ma supériorité et me donnent sans trop rouspéter de l'argent. Je ne suis pas difficile, n'importe quoi fait l'affaire, une pièce suffit. Le plus fun, c'est quand ils ne veulent pas payer. Je leur en crisse une tabarnac. Et la je suis un peu plus gourmand. Je prends deux pièces.

Donc après cette belle petite ballade divertissante, je retrouve enfin ma chaise dans ma taverne. Ti-Jos s’était remis de ses bras cassés et m'attendait impatiemment. Ben moi, tout ça m'avais donné le goût de parler, alors Ti-Jos a été servi. J'ai repris mon histoire sur la vie d'Isidore. LE Isidore, celui qui a révolutionné notre famille, le deuxième grand architecte de la génétique des Fouark. Brutus était l'instigateur, le visionnaire. Isidore fut le chef d'orchestre, le génie.
Donc comme expliqué avant la petite interruption ludique, les Fouark avaient maintenant une ville et elle devait être repeuplée. Mais pas n'importe comment, Isidore connaissait très bien les ambitions de Brutus, son grand-père. Souvent, il avait écouté son grand-père expliquer ses règles, ses idées pour la création d'une super famille d'orc, ses principes de sélections du plus fort. Il était le plus assidu à de toute la famille, Isidore allait honorer son grand-père. Il allait faire de Louin-onor LA ville des Fouarks et les Fouark LA famille la plus forte des orcs.
Ce n'est pas pour rien qu'Isidore fut parmi les survivants. Isidore était gigantesque, il était d'une forte surorquienne. Ces habilités au combat une beauté, un don du démon. Il avait appris de son père, de son grand-père, de sa mère et de sa grand-mère. Il étudiait aussi ces adversaires, chaque combat le rendait plus fort. Chaque technique vu était automatiquement assimilée : c'était Isidore l'indestructible. En combat, il se transformait, sa force primaire surpassait son corps. Chaque parcelle de son être s'activait, il devenait fou. On nomme maintenant cette technique la rage Berserker.

Des orcs d'un peu partout arrivèrent au village. Des orcs assez impressionnants. Des mastodontes, des musclés, des grands… et quelques petits qui ne survirent pas. Mais pour être accueilli dans la ville, dans cette ville qui devint plus tard notre capital orc, une épreuve devait être réussi, personne ni échappait, personne. L'épreuve était simple, affronter Isidore et survivre. Beaucoup payèrent de leur vie leur prétention d'être suffisamment fort pour cette ville. Le combat arrêtait lors de la mort du prétentieux ou par la réussite d'avoir infligé une blessure à Isidore. Si tu pouvais toucher le grand Isidore, même si cela était infime, tu méritais la vie et le respect de la tribu qui s'agrandissait de jour en jour. La majorité des candidats n'infligeait que de légères blessures à Isidore. Par contre, certains combats étaient plus durs de conséquence pour Isidore, de profonde blessure qui normalement aurait laissé la victime morte ou en longue convalescence. C'est par cette épreuve que mon aïeul comprit son pouvoir de régénération supérieure. Son corps s'autoréparait. Une mutation qu'il inclut immédiatement dans la lignée de la famille Fouark.
Après trois ou quatre ans de sélection, la ville de Louin-onor commençait à se repeupler : 500 orcs sélectionnés étaient dans la ville. Isidore était le chef incontesté, il formait son peuple au combat, il enseignait aussi la vision de Brutus. Il instaura donc le droit de vie pour tout citoyen de la ville. La population ne se développait pas vite par la natalité, mais que de merveille génétique sortir de cette sélection. Isidore avait plusieurs femmes, mais toutes avaient été choisies pour leur capacité à la régénération. Elles respectaient aussi les critères de base de la sélection du plus fort. Isidore structurait sa lignée, méthodiquement, il créait les Fouark d'aujourd'hui.

Nous les orcs sommes un peuple expansionniste, alors notre clan fit de même. Isidore forma une armée de guerriers redoutables. Rapidement toute la région de Frettencriste fut occupée par les orcs du Nord. Le règne d'Isidore fut un tournant dans l'histoire et nous avons été respectés par les autres races. Ils nous ont écoutés, plusieurs fois, les humains nous ont cédé des territoires par peur de représailles de notre part. ''Hein! Ti-Jos votre peuple c'est des peureux.'' Je lui ai frappé fortement dans le dos. Bon, peut-être encore un peu trop fort, car il revola encore 2 mètres plus loin. Je m'excite un peu lorsque je bois et que je parle de mes ancêtres et surtout d'Isidore. Mais Ti-Jos commençait à faire un orc de lui. Il se releva et dit j'ai même pas mal. Je sais très bien que ce n'était pas vrai, mais j'étais fière de Ti-Jos. Je le retape, mais un peu moins fort cette fois. Bon, où en étais-je? Ah oui le domination orc hahahaha!

C'est pendant cette expansion du peuple Orcs que Isidore découvrit une autre caractéristique de notre famille : la masse. Et oui la masse. Tu le sais j'espère Jos que nous on aime ça les masses! Mais ce n'est pas juste de l'amour ou une préférence, c'est une vénération pour la masse. C'est notre seconde moitié. Isidore était dans une expédition de conquête dans les hautes montagnes de l'ouest. Il attaquait un petit village en haut d'un sommet : un village de moine. Lorsqu'un gigantesque humain en pagne apparu, une énorme masse à la main. Et oui, c'est notre fameuse masse. Notre emblème familial c'est Grossmass. Joli nom? Ti-Jos eu 2 secondes d’inattention. Une jolie fille venait de rentrer dans la taverne. Écoute là Ti-Jos… c'est important! J'ai du crier un peu trop fort... je crois. Il fallut attendre 15 minutes pour que son silement à l'oreille cesse un peu. Il m'écouta attentivement après. Donc comme je disais, un énorme humain se dressa devant lui. Isidore n'avait jamais vu un adversaire comme celui-là, tout était différent. Il regardait et enregistrait tout de cet adversaire qui déjà était une source immense de connaissance en technique de combat. Ces mouvements étaient lents, mais puissants et précis et il faisait tourner sa masse au-dessus de sa tête comme une chorégraphie. La masse semblait le guider. Lorsque sans préavis, il se précipita sur Isidore et le percuta violemment au plastron. Isidore n'avait jamais été renversé par un adversaire, et encore moins par un humain. Tout le monde était maintenant tourné vers eux et tout combat cessa. Les orcs regardaient leur chef ne sachant pas ce qui de passait et les moines quant à eux se mirent à psalmonder des prières. L'humain s'adressa à Isidore : '' Épargne mon peuple et je combattrai contre toi jusqu'à la mort, si je gagne, ta horde quittera les lieux et ne reviendra jamais, si tu gagnes, nous nous soumettrons à ta puissance, mais tu devras épargner la vie de tous mes amis.'' Cela semble être un bon deal. J'accepte. Un rond se forma autour des deux colosses. Des cries d'encouragements de ma horde se firent entendre : pète-lui la gueule; tue-le; t'es le plus fort; vivre les orcs; dû sans du sang… Tandis que les moines méditaient intensément en direction de leur champion. Encore avec une rapidité jamais vue, l'humain frappa le corps d'Isidore avec sa masse. Aille tabarnac de crisse de calise que ça fait mal. Isidore essaya vainement de s'approcher du combattant, mais sa technique et surtout la portée que lui procurait sa masse était une défense infranchissable. Le combat fut difficile pour Isidore et de nombreuses blessures, sans aucune attaque de sa part. Pour la première fois, une crainte l'envahissait, aurait-il trouvé un adversaire qui le dépasse? Isidore absorbait la technique du géant et enfin, il comprit la faille de la technique. Sans attendre un instant de plus, Isidore se plongea dans sa technique de rage Berserker, ses yeux changèrent. Une nouvelle énergie démoniaque l'envahit, une lueur. Même l'humain fut surpris du changement dans la physionomie du chef orc. Isidore poussa un cri de dément et sauta vers l'humain. Il lui sauta à la gorge et lui planta ses crocs dans la jugulaire. Un flot de sang gicla du cou de géant. Celui-ci fut incapable de faire autre chose que de lâcher sa masse pour repousser l'animal sauvage qui le dévorait tout cru. Au moment précis que la masse quitta la main de l'humain. Isidore se propulsa en effectuant un backflip spectaculaire et lorsqu'il retomba sur ses pieds, la masse était dans sa main. Il sentit alors l'équilibre parfait de cette arme et comprit immédiatement les principes inhérents à sa manipulation. Dans le même mouvement, il fit tournoyer sa masse, et oui c'était déjà sa masse, en transmettant toute la force de rotation en un point unique… la face de l'humain. L'humain ne vit rien et ne comprit rien d'autre, que sa masse, qui était sienne, il y a une seconde allait le percuter violemment et probablement mettre fin à ses jours. Effectivement, la tête de la masse fracassa la tête du géant. La force de l'impact fit exploser celle-ci et le corps sans tête s'écroula par terre sans vie bien entendu. Un silence de mort s’abattit sur l'assistance. Lorsque Isidore cria : Yé mort, détruisez toute cette marde d'humain jusqu'au dernier. Et vive les Fouarks et leur nouvelle arme de destruction de... masse. Haaaaaaaaa! Les prêtres rouspétèrent en disant qu'il avait donné sa parole qui allait les épargner. Isidore leur répondit simplement : J'ai menti hahahahaha!

Gregor en transe sortit sa masse et décalissa tout dans la taverne et tua du même coup Ti-Joe et deux autres crétins qui ne comprirent jamais ce qui venait de se passer. La même lueur de rage luisait dans les yeux de Gregor, cette lueur transmise par Isidore; la rage Beserker. Lorsqu'il ne resta plus rien à détruire et que tout le monde était dehors pour boire leur bière, Gregor se calma et contempla le ravage qu'il avait fait. Ouf! Cela fait toujours du bien de faire le ménage, je trouvais que la déco n'était plus à la mode. Il regarda Ti-Joe, ben ce qui restait de Ti-Joe. Il prit le petit calepin ensanglanté de celui-ci et poussa négligemment son corps pour pouvoir sortir. Il alla dans la chambre de l'écrivait, une petite pièce très sobre : un lit, une chaise et un petit bureau où était posé une pile de feuilles. Gregor, lu péniblement le titre. La lecture n'était pas son fort. Il était écrit :'' Je suis un Fouark''. Gregor prit la pile de papiers et le calepin de Ti-Joe et tituba vers chez lui. Bon, il faut que je me trouve un autre écrivain. L'histoire n'est pas terminée, j'ai encore plein de choses à dire sur ma famille. Sur la plus puissante famille Orc LES FOUARK. Je vais essayer d'en trouver un plus costaud la prochaine fois.






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