vendredi 27 mai 2022

 QU-rien de palpable2

 Carré des mouettes.

J'étais chez mon père couché sur le gazon et j'ai été inspiré par les sens. Rien de palpable. Je l'ai retravaillé plusieurs fois. Pas encore parfait, mais il est fini car déjà présenté


Rien de palpable2 :


Couché au sol

Sol-i-terre

Je paresse en pleine conscience

Je regarde la verticalité de l'horizon

le vent y glisse sur fond de vert gazon


J'aimerai qu'il me caresse

Ivresse

Mais sa légèreté physique

Psychique

L'empêche d'une tel prouesse 


(Son)


 J'entends le son du vent

 Il m'assaille

 Me Cisaille 

J'aimerais qu'il me berce

Me Transperce

Mais il n'est qu'ondulation

Onde qui se meut, meurt par lui-même

Ce qui m'empêche de m'endormir avec lui


(Vision)


Au loins

Pas loin

Je regarde le rayon lumineux

Radieux

Il me transperce le nerf occulaire

Circulaire

J'aimerais être aussi rapide que lui

Mais sa masse est infiniment absente

Et la mienne définitivement présente


(Goût)


Un léger goût de lendemain de veille

Sommeil sur mes papilles

Insipide et pâteux

J'aimerais qu'ils papillonent

Qu'ils S'envolent


(Odorat)


Je ne sens rien

Rien n'arrive au circonvolution de ma fosse nasale

Pour ne pas dire banal

J'aimerais sentir le printemps

Quatre temps

Cette douce arôme tant attendu

Cette absence m'empêche de rêver


Je paresse en pleine conscience

Prescience

Sans rien de concret

Discret

Rien de palpable

A table dit mon père

Fin de ma période onirique




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