note:A
30MR2018
Belgique. Dans l'avion du retour, il fait nuageux en basse altitude et j’atterris en Islande
La dureté des nuages
L’immensité du bleu planétaire
Est sous moi
Parsemer de Polymorphe
Elle domine l’horizon
L’immensité est si grande et moi si petit que l’altitude me donne le vertige
Tourni momentanée entre deux pensées
En observant bien l’ouverture qu’offre le hublot
Deux bleus se superposent
Sans grande distinction, il se confonde
Pourtant leur densité s’oppose à leur union
Moi, minuscule point mauve y brise le silence
Mes turbines vomissent leur sonorité
Et y trace un sillon rectiligne qui détonne avec l’irrégularité de se monde
Dans la platitude de l’horizon
Des élévations
Des icebergs vaporeux nagent à la surface de l’interphase
Sûrement un signe de tempête
Mais ...
Le blanc envahit ma vision
C’est un changement de phase
Un plongeons dans un monde étrange
Peuplé de mystère et d’humidité
Mais...
Ce blanc laisse place à une autre surface
Plus rugueuse
Plus tangible
C’est l’immensité terrestre d’une île
J’y poserai les pieds
Le temps d’un transfert
Le temps de revoir l’immensité bleu pour la fin du voyage
Simple retour au bercail
GD
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