note:A
10OC2017
Je marche vers le fridge et j'arrive sur l'avenue du parc, à la montagne. C'est un peu la suite du texte NZ
Elle, la montagne
Du haut de celle-ci, la montagne
Tout n'est que blancheur
C'est la ville immobile
Séparer en deux par la trace d'une civilisation
Celle-ci, la montagne
Domine son horizon
De sa courbe d'action, elle, la montagne
Défi les constructions frêles de ses locataires
Éphémerité dans son immortalité
En son saint, la montagne cohabite
D'une harmonie douteuse
Ses locataires l'envahissent
Empiètent ses flancs
Lui coupe l'herbe de sa rive
La montagne est malade
Le cancer qui l'habite finira par la dominer
Lui soutirer toute trace de vitalité
Elle, la montagne, ne mourra pas
Elle est résiliente
Mais sa vie ne sera que survie
Latence indéfinie dans son immortalité
Patiemment, elle, la montagne, doit attendre la fin de l'humanité
Pour enfin guérir
Reprendre son du
Son royaume
GD
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