jeudi 13 février 2014

AO-le pommier-v1

13FE2014

Texte mélangeant les thèmes de la décomposition d'une pomme et celle de ma séparation.

Le pommier

Tout commence en rondeur
Elle est rempli de bonheur
D'un rouge écarlate
Elle luit, elle éclate au soleil
Fière d'elle, il se dresse

Puis soudain, elle tombe,
C'est une chute drastique, inattendu
C’est la déchéance, la décadence de cette beauté
C'est le début de la fin

Son cœur de pomme se meurt
Déséché de l'intérieur
Elle c'est rabougri par la longueur
Rien à faire face à cette horreur

Au contact de l'extérieur
Elle rencontre au organisme
Un pathogène au allure fongique
Qui prolifère vite en son cœur
En sa fragilité; il l'attaque

L'arbre avec remarqué cette intrus
Mais ne l'avait pas considéré
Car trop insignifiant, trop différent
Il s'était trompé
Grave erreur de sa part
Qu'il regrettera toute sa vie durant

Du haut de leur perchoir
Les autres regardes la finalité
Le désastre
Impuissant devant cette maladie
Qui l'envahisse rapidement

Frénésie dans l'arbre
D'autre tombe; son frère
Pris dans ce maelström
Tout bascule, tout est chamboulé

Le fléau continu ces ravages
Tout se décompose
Tout se putréfie
Dématérialisation de la forme
Dilution des valeurs

L'arbre est triste
Il a perdu ses êtres chers
L'arbre assiste à cette mort
Impuissant
Sans moyen de lutter
Il est vaincu

La pluie de ces larmes
Emporte au loin son fruit
Sa progéniture perdu

Du loin, il regarde la rivière
Couler dans le sens opposé au sien
Emportant tout son passé, tout son avenir
L'arbre est triste, déchu

Le temps passe
L’arbre ne fleurit plus
La pluie tombe
L'arbre se noie

Le temps passe
Il passe à travers les mois, les années.
L'arbre se cicatrise
Mais on voit facilement la blessure infligé
Une plaie ouverte

L'arbre se déracine
Il s'enfuit très loin; à l'étranger
Puis retourne à son origine
Il retourne à la maison, pour un instant
Puis continuant son chemin
Il se retrouve dans sa ville

Une ville verte qui l’accueil
Les bras ouvert, vers son futur
L’arbre se construit
L'arbre sera millénaire
Mais les observateurs les plus fins
Remarquerons la blessure toujours ouverte
Cette entaille qui à failli le tuer dans sa jeunesse

Il remarqueront la sève coulé encore
Plaie ouverte avec lequel il a su survivre.
En cherchant ses fruits perdus

Du loin, il voit sa progéniture grandir
Du loin, il est fière, mais triste
Absence paternelle douloureuse
L'arbre survie



GD

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