47-la derive de l'homme-v2
13SE2013
La dérive de l'homme
Je suis un homme à la dérive,
sans attache.
Libre,
libre monétaire,
libre de temps,
libre de cœur.
Je suis un homme qui déambule.
Qui ce laisse porter par la vie.
Qui ce laisse porter par la vague.
Sans résister, je vogue.
Où cela va t-il me conduire?
Où vais-je échouer?
Je dérive dans mon continent,
dans mon pays, dans ma province,
dans ma ville, dans ma tête.
Je cherche une borne pour m'attacher,
pour me retenir,
pour ne pas couler.
Cette liberté vaut une fortune,
mais elle est dangereuse, pernicieuse.
Je peux m'égarer, me perdre à jamais,
dans cette infinité de possibilité.
La dérive de l'homme est comme celle
des continents.
Elle crée des fissures, des
collisions,
des effondrement.
Elle est instable.
Il doit y avoir des balises, des
limites,
pour la contrôler et non pour
l'empêcher.
L'inconnu doit être découvert.
Le connu doit être respecté.
GD
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