jeudi 19 septembre 2013

12-arrosage gastrique-v2

20 jn 2013

Évidement après une grosse soirée ;-)


Soirée arrosée ou arrosage gastrique

Tout commence tranquillement.
Une bière achetée innocemment
dans un dépanneur du coin.
Et qui remplit un besoin.

Chaque gorgée est assimilée avec soin.
Lentement, mais sûrement elle se vide.
L'alcool est transvidé dans notre panse vide.
Vierge d'intoxication, elle ne se doute de rien.
Mais elle devrait réagir pour son maintient.
Pour garder l'équilibre, si parfait, si fragile, de la biologie.

Une fois bien absorbé, notre cerveau réagit.
Une deuxième est consommée et finie.
L’effet est subtile, mais perceptible.
Notre corps aime, il en redemande, insatiable.
Par la suite, car il y a une suite.
Tout s'accélère, le décompte est en fuite.
Les paroles s’agglomère, les paroles défiles.
La cohésion de la pensée s'altère, s'enmèle.
Tout est plus beau, plus volubile.

L'alcool continu de couler à flot.
Tellement à flot, qu'il commence à avoir débordement.
Tout est imbibé, tout est inondé.
La raison, la retenu, l'intelligence.
Il ne reste qu'un air hébété.
Flot de parole idiote.

Nous sommes au point de non retour.
Il faut arrêter, il faut ralentir.
Mais c'est trop tard, le surmoi à perdu
Le ça est libre, déchaîné.

Ça entre et ça entre.
Encore et encore.
La tête est noyée, alcoolisée.
Tout s'embrouille
Tout se met à tourner.
C'est la fin de la soirée.
Il faut se coucher.

Mais avant, il faut s’hydrater .
Sinon c'est le mal de bloc assuré.
Cette fois je suis sauve et je repars .
Vie de débauche, vie de voyage.





GD

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