12-arrosage gastrique-v2
20 jn 2013
Évidement après une grosse soirée
;-)
Soirée arrosée ou arrosage
gastrique
Tout commence tranquillement.
Une bière achetée innocemment
dans un dépanneur du coin.
Et qui remplit un besoin.
Chaque gorgée est assimilée avec
soin.
Lentement, mais sûrement elle se vide.
L'alcool est transvidé dans notre
panse vide.
Vierge d'intoxication, elle ne se doute
de rien.
Mais elle devrait réagir pour son
maintient.
Pour garder l'équilibre, si parfait,
si fragile, de la biologie.
Une fois bien absorbé, notre cerveau
réagit.
Une deuxième est consommée et finie.
L’effet est subtile, mais
perceptible.
Notre corps aime, il en redemande,
insatiable.
Par la suite, car il y a une suite.
Tout s'accélère, le décompte est en
fuite.
Les paroles s’agglomère, les paroles
défiles.
La cohésion de la pensée s'altère,
s'enmèle.
Tout est plus beau, plus volubile.
L'alcool continu de couler à flot.
Tellement à flot, qu'il commence à
avoir débordement.
Tout est imbibé, tout est inondé.
La raison, la retenu, l'intelligence.
Il ne reste qu'un air hébété.
Flot de parole idiote.
Nous sommes au point de non retour.
Il faut arrêter, il faut ralentir.
Mais c'est trop tard, le surmoi à perdu
Le ça est libre, déchaîné.
Ça entre et ça entre.
Encore et encore.
La tête est noyée, alcoolisée.
Tout s'embrouille
Tout se met à tourner.
C'est la fin de la soirée.
Il faut se coucher.
Mais avant, il faut s’hydrater .
Sinon c'est le mal de bloc assuré.
Cette fois je suis sauve et je repars .
Vie de débauche, vie de voyage.
GD
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